Etoudi 2018: le programme d’Akéré Muna pour la jeunesse

Considérés comme le fer de lance de la nation, les jeunes demeurent le cœur de cible de son projet de société.

Les droits des jeunes sont faiblement garantis, alors qu’ils représentent 64% de la population nationale. En effet, la plupart de jeunes se retrouvent sans emploi non pas à cause de leur incapacité à assimiler les cours pour aller en classe supérieure mais parce que le nombre d’employés par entreprise est limité.

Ou encore, le recrutement s’effectue par affinité et ou sur la base d’un contrat parfois embarrassant. La jeunesse demeure par conséquent dans une situation précaire sur le plan emploi, est le constat fait par Akere Muna.

C’est ainsi qu’au regard des plaintes et des menaces auxquelles sont confrontés les jeunes, le candidat anti-corruption envisage renforcer un certain nombre de stratégies de développement de l’entrepreneuriat des jeunes.

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De même, de créer pour chaque jeune, les structures nécessaires pour véritable épanouissement économique de la jeunesse. Notamment « à travers notre réforme d’intégration économique par laquelle le secteur informel, leur principal employeur, est arrimé aux systèmes de protection sociale institutionnel de la nation », souligne Akere Muna.

Pour la réussite de ce projet, le candidat de la Nouvelle République envisage insérer les jeunes dans le secteur informel à travers les start-ups. A titre illustratif, il entend créer au profit des jeunes un guichet unique pour l’évaluation et l’orientation, auprès des chambres de commerce et d’agriculture. Selon lui, ces guichets seront les leviers d’un accompagnement effectif de la jeunesse tout au long de son parcours entrepreneurial.

Ensuite, il souhaite harmoniser des dispositifs qui serviront de soutien à la jeunesse. In fine, il compte promouvoir l’innovation et la compétitivité des entreprises portées par les jeunes. Une bouffée d’air qui viendra certainement rallumer l’espoir endormi dans les cœurs de bon nombre de jeunes citoyens.