Extrême urgence : Paul Biya conduit à Mvomeka'a, alerte rouge et réunion de crise immédiate

Paul Biya est très attendu dans le dossier de l'assassinat de l'homme de média Martinez Zogo. Le commun des mortels repose tous les espoirs sur le président de la République qui est le seul à faire accélérer les choses et punir les coupables comme cela se doit. C'est ce qui semble arriver, à la lumière des dernières indiscrétions qui sont relayées par nos sources. Paul Biya aurait tenu une réunion importante ces dernières heures, loin du palais de l'unité à Etoudi.

L'assassinat de Zogo Martinez s'apparente à un crime d'État au vu des révélations faites par les différents camps depuis la découverte du corps sans vie de la victime à Ebogo, un des nombreux quartiers de Yaoundé. Par exemple, il se dit que le ministre de la Justice, Garde des sceaux Laurent Esso et le ministre des Finances Louis-Paul Motaze seraient impliqués.

L'animateur radio les dénonçait beaucoup de son vivant pour les affaires des lignes budgétaires dans lesquelles ils auraient aidé l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga à détourner de l'argent appartenant à l'État. C'est donc logiquement que le trio aurait décidé de faire tuer le journaliste dénonciateur.

Selon Justin Danwe qui a formé le commando qui s'est chargé de la mission, Laurent Esso a formellement demandé au téléphone de finir le travail et que Martinez Zogo ne devait plus vivre. Depuis cette confidence faite par Reporters sans frontières (RSF) qui dit avoir eu accès aux aveux signés du lieutenant-colonel Justin Danwe, tout le monde demande la tête de Laurent Esso.

Paul Biya est en train de bouger les lignes si on se fie au journal Expression politique qui annonce que le leader camerounais a entamé le processus longtemps espéré par ceux qui l'ont élu. Dans sa parution N°033 du lundi 13 mars 2023, le média fait savoir à sa Une que Paul Biya s'est réuni avec des hommes de pouvoir : « Assassinat de Martinez Zogo : Paul Biya tient une réunion de crise à Mvomeka'a ».

Dans son développement, Expression politique écrit que « le chef de l'État a tenu un conclave de sécurité restreint dans son village national. Le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a été chargé de suivre personnellement le dossier sur la mort du journaliste. Ce n'est pas tout puisque le même journal ajoute que le général Ivo Desancio Yenwo et le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh sont hors-jeu ».

Il y a alors de quoi s'inquiéter du côté des assassins de Martinez Zogo. Pour l'instant, aucun autre détail de ladite réunion n'a fuité mais le monde entier saura bien assez tôt ce qui en sortira. Le SG/PR Ferdinand Ngoh Ngoh aurait été écarté à cause de la possibilité qu'il se serve de cette affaire dans laquelle il a personnellement des intérêts qui peuvent fausser son jugement.

On sait que dans le sérail, il y a des différents clans qui se font des coups bas lorsque l'opportunité se présente. L'homme à la punk voudrait bien écarter les gros morceaux qui pourraient lui opposer une rude résistance lorsque viendra le moment d'accéder à la présidence. Et ça, Paul Biya l'aurait très bien compris.