Les enquêteurs font usage de gros moyens pour maintenir les différents suspects arrêtés dans le cadre de l'assassinat de Martinez Zogo aux arrêts. Ce vendredi l'on apprend que ces derniers ont renouvelés la garde à vue de Jean-Pierre Amougou Belinga et de ses co-accusés.
« Jean Pierre Amougou Belinga et Les personnes arrêtées dans l’affaire Martinez Zogo, après renouvellement de la garde à vue, vont passer leur deuxième week-end en détention au SED. Pas de libération en vue pour l’instant » lit-on chez Boris Bertolt.
Présentés au tribunal militaire le mardi dernier, le commissaire du gouvernement a réclamé un complément d'enquête aux gendarmes du SED dans le cadre de cette affaire.
Les jours qui ont suivi, des suspicions de libération étaient évoquées mais plusieurs ont fait taire cette thèse car pour eux les personnes accusées sont aux portes de la prison et les chances de les revoir libres sont poches de Zéro.
En premier Calixthe Beyala pressentait la libération des présumés suspects sur sa page Facebook.
« Le sérial ki*ller serait mis en liberté demain, selon nos dernières informations ! Il serait libre de continuer à tu*er impunément les camerounais ! La corruption a atteint son comble dans notre pays ! J'espère vraiment me tromper ! Ceci explique cela que j'utilise le conditionnel ! »
Ensuite Boris Bertolt et David Eboutou ont refroidi chacun à leur tour cette piste de libération.
« Il n’y a aucune chance pour que Amougou Belinga ne soit pas envoyé en prison. Le simple fait qu’il entretenait des rapports avec Justin Danwe permet au commissaire du gouvernement de justifier sa détention » a indiqué Boris Bertolt.
A David Eboutou de renchérir : « Ceux qui connaissent empiriquement comment fonctionne l'appareil répressif camerounais savent que "Complément d'enquête" signifie à 99 % que ton sort est déjà scellé ».