D'après les révélations de Boris Bertolt, un de ses anciens amis et confrère de nom de Georges Dougueli lui aurait lancé des piques à cause Samuel Eto'o.
Les deux journalistes camerounais jadis unis pour des causes communes se tirent désormais dessus à boulets rouges, comme le rapporte Cameroon Info.
Dans une tribune sur Jeune Afrique, Georges Dougueli, comme l'insinue Boris Bertolt, cite dans la liste de ceux qui seraient un agent de déstabilisation de l’Etat le lanceur d'alerte. Des propos qui aurait déplu à Boris Bertolt qui est monté au créneau descendre son ami d'hier.
« Les deux anciens membres de l’équipe de campagne de Samuel Eto’o Fils se livrent une guerre épistolaire. C’est Georges Dougueli qui a allumé la première mèche à travers un article publié sur le site Internet de Jeune Afrique le 5 Juillet 2022. Dans le texte intitulé « Réseaux sociaux en Afrique : pourquoi je ne « like » plus », l’ancien du journal camerounais La Nouvelle Expression explique pourquoi il a quitté Facebook. « En mars dernier, quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, je me suis retiré de Facebook. Il n’était plus possible de débattre avec mes amis pro-russes. Leur francophobie ayant viré en détestation de l’Occident sous l’effet de la propagande poutinienne, quels arguments déployer face –notamment – au complotisme lorsqu’on défend, comme je le fais, des opinions modérées mais ultra minoritaires ? », a-t-il entamé. Plus loin dans son texte, le diplômé de l’Ecole de Journalisme de « Sciences Po » Paris cite des exemples. Il parle de réseaux sociaux qui se seraient transformés en zones de non droit et se demande s’il n’est pas temps d’y mettre de l’ordre » lit-on chez Cameroon Info.
« Pires que les faux comptes, les pseudos lanceurs d’alerte, véritables robinets à fake news, menacent carrément la stabilité des pays qui ont laissé se développer le phénomène. Boris Bertolt au Cameroun, Chris Yapi en Côte d’Ivoire, ou Gauthier Pasquet au Mali… La présidence camerounaise a plusieurs fois protesté auprès de Facebook et obtenu des suspensions temporaires, mais les comptes sont redevenus actifs, parfois sous d’autres formes (…) Le mode opératoire de ces lanceurs d’alerte : encourager les dénonciations anonymes (à adresser à leur numéro de téléphone faisant office de boîte aux lettres), puis en publier le contenu, sans forcément procéder à la moindre vérification. Cela va des multiples « morts de Paul Biya » aux rumeurs d’alcôve dont ses suiveurs sont friands. » , Poursuit le confrère.