Arlette Framboise Doumbe Ding comme à son habitude n’a pas fait de cadeau au ministre de la Communication Réné Emmanuel Sadi après la sortie de celui-ci fustigeant le traitement médiatique réservé à l’affaire Martinez Zogo.
Il cultive l'opacité , le mystère et la rétention de l'information. Puis se plaint de la désinformation.
Une imposture bien Camerounaise.
Hier nuit les suspects dans l'assassinat de Martinez Zogo étaient au tribunal militaire devant le commissaire du gouvernement pour la suite de l'affaire. Une actualité qui à eu le don de tenir tout le Cameroun , la presse nationale et même internationale en haleine.
Jusqu'à minuit heure du Cameroun, aucune information ne filtrait sur ce qui se passait réellement. C'est ce vendredi vers 2h de la nuit que les suspects vont finalement retourner au SED sans personne ne daigne informer l'opinion sur ce qui s'est passé. Est-ce pour un autre complément d'enquête que les suspects retournent au SED ? Que s'est-il d'ailleurs passé au tribunal militaire hier ? Aucun communiqué des autorités judiciaires ou du gouvernement ne permet d'avoir des réponses à ces questions. C'est l'opacité totale. Mais la nature ayant horreur du vide , on est obligé de s'en remettre aux lanceurs d'alerte pour avoir quelques bribes d'informations.
Le problème ici c'est que le gouvernement Camerounais à travers le ministre de la communication viendra pondre un communiqué pour fustiger les lanceurs d'alerte et la presse internationale en les accusant de propagation de fausses nouvelle. C'est d'autant ridicule que ce ministre ne peut pas nous dire où est-ce qu'on peut trouver les vraies nouvelles en l'absence d'une communication officielle qui informe régulièrement l'opinion sur l'évolution des enquêtes. Personne ne demande de commenter les décisions de justice ou de révéler les secrets de l'enquête. Mais où les points de presse où les communiqués qui renseignent l'opinion sur l'évolution des enquêtes comme cela se passe ailleurs dans des pays où on respecte les citoyens ?
Monsieur le Ministre de la communication, c'est trop facile d'accuser les lanceurs d'alerte, reporter sans frontières ou le journal français Le point. Mais que faites vous pour que l'opinion ait la bonne information ?
Quand vous voyez cette culture regrettable de l'opacité au Cameroun, vous comprenez mieux pourquoi le journal Américain The Washington post dans sa page consacrée à l'assassinat de Martinez Zogo à exigé une enquête transparente et crédible dans cette affaire . Ce n'est pas à anodin car l'opacité c'est comme la nuit.Elle est propice à tous les trafics et la pratique du faux.
Mais nous ne lâcherons rien. La pression doit être maintenue jusqu'à ce que tous les coupables soient traduits devant la justice pour répondre de leurs actes.
On ne lâche rien.
Justice pour Martinez Zogo