Incroyable changement de situation : 03 personnes relâchées y compris la femme de Bruno Bidjang

Les arrestations se sont enchaînées durant toute la semaine dans le camp de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Celui-là même qui est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga est déjà aux arrêts. Il est entendu par les enquêteurs depuis plusieurs jours comme l’est également le directeur général du groupe L’Anecdote et lui aussi journaliste à Vision 4, Bruno Bidjang.

On reproche à ce dernier, comme toutes les autres personnes coffrées, d’être complice d’une manière ou d’une autre de Jean-Pierre Amougou Belinga.

C’est ainsi que Raymond Etoundi Nsoe (chef de la sécurité du suspect) a été arrêté ainsi que des collaborateurs du richissime entrepreneur dans l’immeuble Ekang qu’on décrit comme le lieu du crime, là où le commando payé par Jean-Pierre Amougou Belinga aurait torturé et tué Zogo.

Dans la foulée, nous avons appris que la femme de Bruno Bidjang qui voue un culte à Jean-Pierre Amougou Belinga a aussi été arrêtée alors qu’elle s’était rendue au groupement de gendarmerie avec sa fille pour donner à manger à son mari.

Ivana Essomba a passé ces derniers jours loin de son domicile et elle a certainement été écoutée par les enquêteurs aussi. Visiblement, les choses entendues de sa bouche et des autres personnes arrêtées n’ont pas suffi à la retenir davantage.

Par conséquent, l’épouse bienaimée de Bruno Bidjang aurait été libérée si on se fie au lanceur d’alerte Boris Bertolt. Il a annoncé la nouvelle "exclusive" sur les réseaux sociaux.

Dans sa publication, on peut lire : « La femme de Bruno Bidjang, Ivana Essomba vient d’être libérée après trois (03) jours de détention au Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Ainsi que Inès Belinga (experte en communication du groupe L’Anecdote, ndlr) et Mélanie Bibabga ».

Jean-Pierre Amougou Belinga, son beau-père Etoundi Nsoe et son "tchinda" Bruno Bidjang sont toujours détenus. Même chose pour le chef commando Justin Danwe et son patron en charge de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko.

Pour ces noms cités en revanche, la situation serait extrêmement grave et ils risqueraient de finir en prison. L’organisation internationale Reporters sans frontières (RSF) sait de sources sûres que Justin Danwe a déjà reconnu qu’il obéissait aux ordres de Jean-Pierre Amougou Belinga qui lui obéissait à ceux du ministre de la Justice Laurent Esso.