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Une délégation conduite par le Premier ministre, chef du gouvernement représentant personnel du président de la République, Paul BIYA, a participé à ces assises regroupant les chefs d’État et de gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. Au menu des échanges du 25 février 2023 en République Démocratique du Congo, des défis d’ordre sécuritaire et climatique, en passant par la préservation de la biodiversité.
Pour représenter le président, Paul BIYA à la 22e session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique de Centrale, Chief Dr Joseph Dion Ngute était à la tête d’une importante délégation constituée des ministres délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, pour ne citer que ce parterre de personnalités. Dans la capitale congolaise, la rencontre va être tout d’abord été ponctuée par le rituel de passation de charges entre le président entrant, Ali Bongo Ondimba, et le sortant Félix Tshisekedi. Après toutes les civilités d’usage dues à une cérémonie solennelle de ce rang, les premiers mots du nouvel homme fort de la CEEAC, ont tourné autour d’une action conjointe et synergique des États membres. En effet, le président gabonais actuel, président en exercice de la CEEAC pour l’année en cours, a fixé le cap de son magistère dans la lutte contre les effets du changement climatique, les menaces sécuritaires et la piraterie maritime qui ont malheureusement fait leur nid dans la région. Selon Ali Bongo Ondimba, la préservation des écosystèmes du Sahel, des forêts tropicales et les affres du changement climatique, sont des défis que les pays membres de la CEEAC peuvent relever haut la main. La condition à cette réussite, est la mutualisation des actions et la solidarité entre les entités. Un volet très pointu qui fait entièrement partie de sa gouvernance. Autrement dit, le nouveau Président en exercice de la CEEAC est attendu sur les chantiers du financement de l’organisation communautaire et la préservation de la forêt.
Une conférence maritime
Elle a réuni autour d’une même table, de nombreux chefs d’États, à l’instar de celui du Burundi, de la République Centrafricaine, du Congo, du Gabon, du Tchad et de Sao Tomé et Principe, ainsi que des représentants de haut niveau de chefs d’États, notamment, de l’Angola, du Cameroun de la Guinée Équatoriale. Pour trouver des pistes de solutions à la piraterie maritime dont sont victimes les eaux de la région, notamment le bassin du Congo, les chefs d’État et de gouvernements, se sont accordés sur la tenue de la toute première conférence maritime de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. La COMAR-1 découle des assises de la 20e session ordinaire de la CEEAC de janvier 2022. La conférence de Kinshasa, a abouti à l’adoption d’un protocole révisé relatif à la stratégie de sûreté et de sécurité des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales des États membres, d’une part. D’autre part, par la décision portant adoption du protocole relatif à la stratégie de développement de l’économie bleue durable en Afrique centrale.
