Un éloge rare de la part d'un critique habituel du pouvoir
Dans l'émission "Club d'Élites" diffusée sur Vision 4, Dieudonné Essomba a livré une analyse surprenante de la gestion gouvernementale d'une récente affaire de kidnapping, accordant une note parfaite à l'exécutif pour ses opérations de sauvetage.
"Le gouvernement a bien géré [le kidnapping]", a déclaré Essomba, reconnaissant la complexité de la situation. Selon lui, les autorités ont fait face à "une terrible pression" et ont été "interpellées de partout", rendant la gestion de la crise particulièrement délicate.
L'analyste a souligné les dilemmes auxquels le gouvernement a été confronté, notamment la tentation de céder aux exigences financières des preneurs d'otages. "Le gouvernement aurait pu, peut-être, sortir l'argent pour payer, disons, répondre aux exigences des preneurs d'otages", a-t-il expliqué.
Dieudonné Essomba a appelé à une approche pragmatique dans l'évaluation de l'action gouvernementale. "Un gouvernement, ce n'est pas un dieu, une divinité. Il ne peut faire que ce qui est possible", a-t-il souligné, insistant sur les limites humaines et matérielles de l'État.
"Ce sont des hommes, avec des moyens humains. Il ne faut pas en attendre des pratiques magiques ou religieuses pour résoudre les problèmes réels", a-t-il ajouté, prônant des attentes réalistes envers les capacités gouvernementales.
Dans une déclaration particulièrement remarquable, Essomba - qui se décrit comme "toujours très critique de ce gouvernement" - a accordé une évaluation sans précédent : "Pour ce qui concerne l'action spécifique des sauvetages des otages, c'est vraiment du 20 sur 20."
Cette note parfaite contraste avec ses positions habituellement critiques envers l'exécutif, soulignant selon lui l'efficacité exceptionnelle des opérations de sauvetage menées par les forces gouvernementales.
L'intervention de Dieudonné Essomba dans "Club d'Élites" illustre la capacité des observateurs politiques à reconnaître les succès gouvernementaux, même lorsqu'ils maintiennent par ailleurs une position critique sur l'action publique.
Cette évaluation positive pourrait marquer un tournant dans la perception de la capacité opérationnelle du gouvernement en matière de sécurité et de gestion de crise.