Jusqu’où ira cette affaire rocambolesque, c’est une question qui court les rues camerounaises. Martinez Zogo est mort assassiné par des personnes qui pourraient être les mêmes que celles qui sont actuellement placées en garde à vue et auditionnées au groupement de gendarmerie.
L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est connu de tous comme le principal suspect, celui qui aurait décidé que le journaliste Zogo ne vive plus ou qu’il ne retourne plus auprès de sa famille après avoir quitté son domicile.
Ce dernier qui a d’abord été kidnappé, a ensuite été torturé, mutilé et retrouvé mort à Yaoundé dans la capitale du pays. Les enquêtes ont mené tout droit vers Jean-Pierre Amougou Belinga, propriétaire du consortium L’Anecdote.
La raison serait que le zomloa des zomloa a une dent contre le regretté qui le dénonçait beaucoup quand il était encore en vie. Jean-Pierre Amougou Belinga volerait de l’argent public, en complicité avec des ministres également cités dans l’opération d’élimination physique de l’homme de média, désormais ex directeur général de la radio Amplitude FM.
Une perquisition, comme le demande la procédure judiciaire, devait être faite au domicile des suspects et à leur domicile. Naturellement, les enquêteurs sur ce coup n’ont pas dérogé à la règle établie.
A la maison de Jean-Pierre Amougou Belinga, il y a eu une forte résistance, même une échauffourée. La famille Belinga demandant à voir un mandat de perquisitionner avant de laisser faire. Surtout sa femme et sa fille Leïla Amougou Belinga.
Ce ne fut qu’une échéance repoussée. Les éléments de la gendarmerie et la police chargés de tirer tout au clair ont pu fouiller le lieu de travail et l’immeuble Ekang où le crime se serait produit d’après les révélations de Justin Danwe, celui qui aurait exécuté l’ordre de tuer la victime qui était devenue trop gênante.
Au domicile de Jean-Pierre Amougou Belinga, sa troisième femme Melissa Etoundi a été très rapide. Comme un éclair. Elle a jugé bon de mettre à l’abri tout ce qui pourrait être retrouvé et qui pourrait causer du préjudice à son mari qui se retrouve déjà dans de beaux draps.
Une source bien renseignée sur le dossier nous indique que « Mélissa a vidé les coffres forts cachés de leur résidence ce matin pour aller cacher le contenu ».
En faisant cela, ne se rend-t-elle pas complice des faits qui sont reprochés à son mari ? Mais encore, cela voudrait dire que la famille a effectivement quelque chose à cacher. La fille rejoindra-t-elle son père Etoundi Nsoe en cellule ? Elle fait tout pour.