Le système le tient : comment Amougou Belinga va être totalement broyé

L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et ses avocats ont fait une demande de libération provisoire sous caution. Les autorités se sont donné du temps avant de revenir avec une réponse. Mais tout indique que le président directeur général de Vision 4 n’aura pas gain de cause, comme l’explique ici l’activiste Jacques Jorel Zang.

« Zogo-gate. Je ne fais que vous dire que "je n'ai peur de personne" (Jean-Pierre Amougou Belinga, ndlr) va rester en prison mais apparemment certains croient le contraire. Il pourra gesticuler autant de fois qu'il voudra mais sa chute est actée et se fait progressivement.

Si vous ne me voyez pas ou plus trop parler de "quelque chose" c'est parce que je n'ai rien d'important à dire sur ce "quelque chose" car simplement "aucun danger en vue". Il y a deux méthodes très efficaces pour détruire une mafia et cela se passe en 02 étapes.

Première étape. La destruction psychologique et mentale maintenant. La personne en prison en lui faisant plier l'échine tout en lui faisant comprendre qu'il n'est absolument rien du tout contrairement à ce qu'il pensait.

Son image prend un coup vis-à-vis de lui-même qui se croyait "quelqu'un" et vis-à-vis de l'opinion publique qui se rend compte que le concerné n'est pas puissant et intouchable.

Mais plus important. Deuxième étape. La destruction de l'empire qui était au cœur de la mafia (on ferme les robinets et les portes qui finançaient la puissance financière du personnage et par conséquent de toutes les personnes rattachées à elle avec pour conséquences directes la vente de Vision 4 en France et bientôt la réduction des effectifs à Vision 4 Cameroun et réduction des effectifs, etc.).

"Je n'ai peur de personne" finira comme Edgar Alain Mebe Ngo'o ou Gervais Mendo Ze et tous les autres. Pour l'instant on le brise psychologiquement pour donner une leçon à ces suiveurs que la récréation est terminée.

En conclusion, s'il y a une véritable évolution majeure dans ce dossier, je reviendrais vous en parler mais si vous ne me voyez rien dire. Sachez que c'est juste "le bruit" ».