Le président de la République camerounaise Paul Biya fête son quatre-vingt-dixième anniversaire de naissance lundi le 13 février 2023.
Il est arrivé à un moment crucial de sa vie et de sa carrière au sommet de l’Etat, lui qui devrait normalement prendre sa retraite il y a un moment et s’éloigner de tous les soucis politiques pour consacrer plus de temps à lui-même ainsi qu’à sa famille.
Mais Paul Biya s’accroche au pouvoir, à deux (02) ans de la nouvelle élection présidentielle prévue pour 2025 au pays. Elle s’annonce déjà palpitante.
Le locataire actuel du palais d’Etoudi à Yaoundé se représentera-t-il ou laissera-t-il une autre personne comme son fils Emmanuel Franck Biya (très fortement pressenti) prendre le relais ? C’est autant de questions qu’on peut se poser puisque rien n’a encore filtré.
Le chef de l’Etat garde le silence et n’annoncera sa décision qu’en temps voulu, même si tout le monde sait que le choix a déjà été fait et que les tractations se font également pour que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) continue par imposer sa domination vis-à-vis des autres partis en course.
Une autre alternative envisagée, et qui prend de plus en plus d’ampleur, est l’arrivée au pouvoir de l’actuel ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh qui a longtemps servi Paul Biya.
Le journaliste Michel Biem Tong persiste et signe. Pour lui, « Ferdinand Ngoh Ngoh utilise l'affaire Martinez Zogo pour conquérir le pouvoir ».
Dans sa rubrique sur sa chaîne YouTube intitulée « La chronique de Michel Biem Tong (MBT) », l’homme de média en exil explique tout, en long et en large, à l’opinion publique nationale et internationale.