Secrets, péchés, drames et mystères ; des attributs presque indissociables des palais présidentiels dans le monde, mais surtout en Afrique.
Même si bien de doutes planent sur les révélations qui émanent de ces forteresses, il n’en demeure pas moins qu’elles conservent une part de vérité que Cameroonweb.com vous invite à découvrir à travers cet épisode consacré au palais Etoudi.
Acte 1 : le coup de foudre « Chantou »
Il ne marque peut-être pas le début du « règne » BIYA, mais le coup de foudre entre Paul et « Maman Chantal » marque à coup sûr un tournant décisif du pouvoir de Paul BIYA. Leur rencontre, une véritable histoire d’amour !
Lui, président réélu du Cameroun, sexagénaire –peu loquace- qui un an plutôt perdait sa première épouse Jeanne-Irène décédée des suites d’une courte maladie. Elle, jeune fille de 22ans aux origines modestes, spontanée, drôle, impulsive et naturelle; modèle pour des stylistes de peu de renom à ses heures perdues.
Contrairement aux rumeurs selon lesquelles Paul Biya aurait ravi Chatal Vigouroux à un de ses courtisans, le couple présidentiel s’est rencontré lors d’une fête à Mvomeka’a, le village natal du président. Chantal était à l’époque une amie de feue Elise Azar, la femme de Bonaventure Mvondo neveu de Paul Biya. Le charme de Chantal ne manquât pas de faire de l’effet sur le sexagénaire qui se découvrit subitement une nouvelle jeunesse dans le regard de la belle invitée.
Le couple se fréquentera dans le plus grand secret pendant plus d’un an, avant d’officialiser son union par un mariage « assez sobre » célébré à la paroisse de Tsinga à Yaoundé en 1994.