Les choses se précisent sur le sort de Jean-Pierre Amougou Belinga dans le cadre des accusations portées contre lui dans l'assassinat de Martinez Zogo. En effet les avocats de défendant ce dernier ont entrepris une conférence de presse pour dénoncer les agissements des enquêteurs et mettre ainsi la pression sur les chargés de l'enquête.
En fin d'après-midi de ce vendredi une conférence de presse organisée par le Collectif d’avocats de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga dans son immeuble Ekang à Yaoundé, suspect numéro 1 dans la liste des commanditaires a donc situé les uns et les autres dans cette affaire.
Le collectif d'avocats révèle que les choses coincent en raison des irrégularités qui caractérisent la procédure depuis le début de l'enquête. Selon Maitre Charles Tchoungang, Jean Pierre Amougou Belinga dit ne pas être le commanditaire de l'assassinat de Martinez Zogo même s'il est établi que le PDG de Vision 4 a cependant avoué qu'il connaît le lieutenant-colonel Danwe qu'il a eu l'habitude de dépanner et mutuellement sur certains dossiers en lien avec la Centrafrique.
Poursuivant, les avocats ont indiqué que le Lieutenant-colonel Danwe, chef des opérations à la DGRE aurait déclaré lors de son audition qu'il a ordonné à ses éléments de « faire taire à jamais Martinez Zogo à la demande de Jean Pierre Amougou Belinga. « Nous avons relevé des aveux contradictoires du lieutenant-colonel Danwe qui font penser qu'il y a une autre vérité cachée derrière l'arrestation de Jean Pierre Amougou Belina » affirme Maître Charles Tchoungang.
Les avocats indiquent que les différents éléments de l'enquête n'incriminent en rien leur client car seul le lieutenant colonel Justin Danwe identifie le Zomloa et ce dernier a des versions diverses et contradictoires. Pour eux quand on a une vérité, on en a qu'une seule. Ce qui amène certains à se poser la question sur ce qui coince dans cette affaire.
Mais en a croire Calixthe Beyala, romancière camerounaise vivant à l'extérieur, il se pourrait que le Zomloa soit libéré ce samedi 18 février.
« Le sérial ki*ller serait mis en liberté demain, selon nos dernières informations ! Il serait libre de continuer à tu*er impunément les camerounais ! La corruption a atteint son comble dans notre pays ! J'espère vraiment me tromper ! Ceci explique cela que j'utilise le conditionnel » écrivait-elle hier sur sa page Facebook.