Libération : les noms de la commission qui examine la demande font peur, aucune chance pour Belinga

Pour être libre, le milliardaire influent Jean-Pierre Amougou Belinga va devoir attendre encore. Et même plus longtemps que son clan ne le pense.

La demande de libération provisoire du président directeur de Vision 4 n’a pas eu de réponse satisfaisante pour le collectif des avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga. La prise de décision a été reportée.

Le 13 avril 2023 était une date très attendue dans le dossier de Jean-Pierre Amougou Belinga enfermé à la prison principale de Kondengui depuis plusieurs semaines maintenant.

Tout le monde avait les yeux rivés vers la Cour d’appel du Centre pour voir ce qui se passera, autrement dit, savoir si Jean-Pierre Amougou Belinga, le complice de torture par aide, sera vraiment libéré comme le demandent ses avocats.

La réponse est non, en tout cas pour l’instant. La demande de remise en liberté de Jean-Pierre Amougou Belinga a été renvoyée au 27 avril 2023 pour délibération. Il rentre donc à Kondengui où il retrouvera le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko.

Une autre information exclusive nous est parvenue dans l’affaire Martinez Zogo. Il s’agit de la composition de la Cour d’appel qui examine la demande de liberté provisoire de Jean-Pierre Amougou Belinga.

Ce sont selon le lanceur d’alertes Boris Bertolt, Schlick Gilbert qui est le président, Tafeu Simon qui est un des membres, Emgbang qui est aussi membre, Ton Gilbert Alex du ministère public, Kamba épouse Ateba qui est greffier.

Selon les premières indiscrétions, aucune de ces personnes n’est favorable à une remise en liberté – même provisoire – de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga qui pourrait ainsi rentrer chez lui et se la couler douce avec ses femmes pendant que la famille de Martinez Zogo continuerait son deuil dans la déception totale.

C’est dans la matinée que Jean-Pierre Amougou Belinga a quitté la prison de Kondengui pour la Cour d’appel où un dispositif sécuritaire plus imposant que la dernière fois a été observé. Le colonel Abena Ayissi, celui-là même qui l’avait arrêté, était lui-même présent.

Pendant un moment, une partie de l’opinion publique nationale et internationale avait imaginé que le zomloa des zomloa ne retournerait plus à Kondengui à l’issue de la séance. Il faut croire que non.

Le meurtre du journaliste Martinez Zogo va encore secouer la scène sociopolitique pendant un moment. C’est le crime de trop, surtout que la victime n’est "coupable" que d’avoir voulu faire son travail d’informateur et de dénonciateur.