Mains noires : Paul Biya a la liste des puissants qui veulent envoyer Amougou Belinga à Kondengui

Jeune Afrique a livré une liste des proches et des détracteurs du sulfureux homme d’affaire Amougou Belinga, présenté comme le suspect N°1 dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Sur la liste des détracteurs, l’on y voit du lourd. Ils sont tous connus pour ne pas porter Amougou Belinga dans leur cœur. Mais Jeune Afrique apporte d’autres clarifications.

Sur la liste, l’on retrouve Modeste Mopa Fatoing, « ancien directeur général des Impôts L'homme d'affaires a également des rapports exécrables avec Modeste Mopa Fatoing. Lorsque ce dernier était à la tête de la Direction générale des Impôts, Amougou Belinga a fait arrêter et mettre en détention plusieurs inspecteurs des impôts qui avaient initié un redressement fiscal », précise Jeune Afrique.

Galax Yves Landry Etoga, est aussi sur la liste. « Secrétaire d'État à la Défense Le secrétaire d'État à la Défense et patron de la gendarmerie, réputé 111 proche de Ngoh Ngoh, supervise les enquêteurs de la police et de la gendarmerie en charge de faire la lumière sur l'assassinat du journaliste d'Amplitude FM », indique Jeune Afrique.

Bien évidemment Ferdinand Ngoh Ngoh fait partie de la liste des détracteurs d’Amougou Belinga. « Dans la lutte d'influence qui oppose Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence, à Motaze et Esso, le premier a tenté de faire barrage à Amougou Belinga. Il est parvenu à faire « rétablir le droit dans les dossiers relatifs à l'annulation partielle des impositions mises à la charge de Vision 4 Télévision ». Et il a poussé pour l'audit des lignes budgétaires 94 et 65, couvrant les périodes où Motaze était à la tête des ministères de l'Économie, puis des Finances. Pourvues à hauteur de plusieurs centaines de milliards de francs CM, elles ont permis des décaissements en faveur de l’homme d’affaire », souligne Jeune Afrique.

Dans l’appareil sécuritaire du pays, Martin Mbarga Nguélé, reste incontournable. Il se retrouve en bonne place dans la liste des détracteurs de l’homme d’affaires. « Délégué général à la Sûreté nationale Le patron de la police nationale a ordonné le retrait des policiers qui protégeaient la résidence d'Amougou Belinga et a signé plusieurs interdictions de sortie du territoire, non notifiées. Quant au patron de presse, il n'épargne pas le vieux policier, souvent vertement critiqué dans les médias du groupe », pointe Jeune Afrique.