Martinez Zogo : Amougou Belinga bientôt fixé sur son sort ; discussion entre police et gendarmerie

Cela fait pratiquement deux semaines que le milliardaire camerounais, Jean Pierre Amougou Belinga a été conduit à la Gendarmerie centrale puis au Secrétariat d’Etat à la Défense.

Il a été inculpé car suspecté d’avoir été le suspect numéro 1 dans l’affaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Martinez Zogo. Depuis son interpellation, plusieurs autres personnes ont été interpellées avec lui. Il s’agit notamment de Bruno Bidjang et Etoundi Nsoe.

Quelques jours, plus tard, ce sera Ivana Essomba, la femme de Bidjang et Melissa Amougou, la femme du PDG du Groupe L’Anecdote qui seront elles aussi interpellées puis relâchées.

Après avoir été conduits au tribunal militaire, il y a quelques jours, les codétenus de Jean Pierre Amougou Belinga ainsi que l’homme d’affaires ont été ramené au SED pour un complément d’enquêtes.

Aux dernières nouvelles, on apprend qu’il y a des discussions en cours pour fixer les personnes interpellées sur leur sort.

Complément d'enquête : ce qu'il faut savoir sur la nouvelle étape de l'audition d'Amougou Belinga

Ce mardi, Amougou Belinga et plusieurs codétenus ont été conduits au Tribunal militaire. Des sources indiquaient qu'ils devraient être présentés devant le commissaire du gouvernement, l’équivalent du procureur.

Selon d'autres indiscrétions, des mandats de dépôt devraient leur être délivrés pour la prison.

Mais tard dans la nuit, Amougou Belinga, Bruno Bidjang ainsi que plusieurs autres ont été raccompagnés au SED pour les besoin de l'enquête. On parle de complément d'enquête.

« Comme je l'ai indiqué il y a plus d'une heure, Amougou Belinga retourne au Sed. Le PDG de Vision 4 et les autres suspects repartent au SED pour complément d'enquête. Ils vont donc encore y passer nuit. Selon des indiscrétions, d'autres interpellations des personnes puissantes sont envisagées ces jours. Il faut noter que depuis l'affaire de Marafa Hamidou Yaya, Laurent Esso avait par un arrêté du ministre de la justice érigé le SED en prison secondaire », a indiqué une source interne.

Selon les recherches, complément d'enquêtes ou d'informations ne veut pas dire qu'on a perdu ou remporté son procès. Il s'agit ici pour un parti ou l'autre de soutenir son accusation ou de nier son ou ses chef (s) d'accusations en apportant plus de preuves à ce que l'un ou l'autre soutient.

Le complément d'enquêtes peut être un témoin qui dément ou affirme les propos de son parti ou encore celui qui dément ou affirme les déclarations de l'autre parti adverse. Il peut donc être du parti de l'accusé ou de la victime.

Dans ce cas (comme hier) on aura besoin de les renvoyer afin de rechercher le ou les témoin(s) pour une possible audition qui bouclera le complément d'enquêtes.

Le complément d'enquêtes peut être un simple objet, une vidéo, un audio etc qu'on peu utiliser pour vous libérer ou pour vous condamner.