Martinez Zogo : Boris Bertolt pris en flagrant délit de mensonge

Il a donné de fausses informations dans une récente analyse

Thu, 2 Feb 2023 Source: www.camerounweb.com

Le journaliste politologue Boris Bertolt a été pris en flagrant délit de mensonge. Ce jeudi, il sortait un scoop dans l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo.

Dans son scoop, il titre « PRÈS DE 20 ELEMENTS DE LA DGRE AUX ARRÊTS SUSPECTÉS D’ AVOIR PARTICIPÉ À L’ASSASSINAT DE MARTINEZ ZOGO. LE DIRECTEUR DE LA DGRE, MAXIME EKO EKO A PASSÉ SA DEUXIÈME NUIT EN GARDE À VUE ». Là, il déballe un avant goût de ce que présente l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo. Seulement, tout ce qu'il dit n'est pas parole d'évangile. Il a été pris en flagrant délit de mensonge.

Au point 9 de ses analyses, Boris Bertolt indique qu'au sein de la DGRE, l’ambiance est lourde. « L’intérim est actuellement assuré par : MONKOUOP MOMINOU. Plusieurs responsables doutent de l’implication de Maxime Eko Eko. Ils affirment que sa spécialité ce sont les enlèvements et qu’il aurait agit différemment et le corps de Martinez Zogo n’aurait pas été retrouvé (cf : Guerandi Mbara). Plusieurs y voient également une tentative du Secrétaire général de la Présidence de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh de régler ses comptes à travers son ancien secrétaire particulier, Galax Etoga ( Patron du SED). Maxime Eko Eko était celui qui avait auditionné Ferdinand Ngoh Ngoh en décembre 2018 dans son bureau dans Le cadre de l’enquête CAN GATE prescrite par Paul Biya », écrit il.

Il a été violemment lynché sur la toile après ce post mensonger. « Boris Bertolt comment quelqu'un décédé en 2021, le 24 septembre 2021 pour être exact, peut il assurer l'intérim d'un service d'intelligence, de la DGRE en 2023 ?», se demande Shance Lion.

« Le chef de l'État, le President Paul Biya a instruit une enquête, qui est en cours, la moindre des choses, c'est de laisser les enquêteurs, les vrais faire leur travail. Le supermarché des scoops et des breaking news ne sert à rien », lui a rappelé le lanceur d'alertes avant de lui rappeler que « aux États-Unis, vous ne pouvez pas faire balader sur la place publique, les noms des agents de la C.I.A comme vous le faites là, et vous êtes encore en vie. Au mieux vous finissez en prison », a-t-il conclu.

Source: www.camerounweb.com
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