Depuis l’assassinat de Martinez Zogo, tout le Cameroun est secoué. Même la diaspora n’est pas épargnée. La romancière Calixthe Beyala y va de main forte. Chaque jour, elle fait des publications allant dans la droite ligne de la justice pour le journaliste.
Elle annonçait il y a quelques jours que le défunt journaliste sera élevé au rang des grands combattants pour la liberté du continent Africain.
Dans sa dernière sortie, Calixthe Beyala refuse de reculer. Selon elle, les assassins de Martinez Zogo détestaient profondément le journaliste. « L'assassinat de Martinez Zogo, est, à y regarder de près, semblable à un crime passionnel. Passionnel par l'intensité de la violence déchaînée », a-t-elle fait savoir.
« Ceux ou celui qui l'a commis, avait une haine viscérale pour le journaliste. Il le détestait. Il le vomissait. Il le honnissait. Ce qui explique cela de tous les sévices corporels, de cette avalanche d'horreurs poussées jusqu'à l'extrême du sordide. Il ne saurait en être autrement », dit-elle avant d’ajouter que « un tueur quelconque, même à gages, n'aurait jamais pu engager ce corps à corps, jusqu'à la mort, sur un homme seul, démuni comme l'était le journaliste. »
« Justice pour Martinez Zogo. Tout le monde connaît les assassins, mais les enquêtes piétinent, parce que les assassins sont censés protéger les camerounais et non de les assassiner de la manière la plus bestiale, la plus terrible ! Même les chinois en font leurs Unes, face à cette barbarie. Nous ne parlerons pas d'un autre sujet tant que justice ne sera pas rendue ! Justice pour Martinez Zogo », a conclu la romancière camerounaise.