Martinez Zogo : une bamiléké très respectée soulève le point qui fait mal

L’une des particularités qui résident dans l’affaire de l’assassinat de l’homme de média Martinez Zogo depuis qu’elle a commencé est la guéguerre entre les deux (02) clans très influents du Cameroun : les Ekang et les Bamilékés. Ils ne se font pas de cadeaux sur les différents réseaux sociaux.

Le principal suspect Jean-Pierre Amougou Belinga placé en garde à vue au SED est un Ekang. Et son camp qui le soutient dénonce un acharnement des Bamilékés qui voudraient le faire plonger coûte que coûte.

Le président directeur général de Vision 4 est sur le point de boucler sa troisième semaine au Secrétariat d’État à la défense (SED) tout comme Bruno Bidjang, Raymond Etoundi Nsoe et d’autres personnes interpellées dans le cadre de l’enquête.

« Affaire Jean-Pierre Amougou Belinga : quel lien avec le peuple Bamiléké ? », c’est une question que se pose Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchouang encore appelée la fille de la République. Elle est fatiguée d’entendre dire que les Bamiléké veulent faire la peau à Jean-Pierre Amougou Belinga.

Dans sa publication, elle met la lumière sur les appartenances des acteurs principaux de cette affaire d’assassinat de Martinez Zogo et tout le monde ou presque est un Ekang, comme Jean-Pierre Amougou Belinga.

« 1- Celui qui a été assassiné s’appelle Martinez Zogo, c’est un Ekang.

2- Celui qui est accusé d’avoir commandité son assassinat et est incarcéré depuis plus de deux semaines s’appelle Jean-Pierre Amougou Belinga, c’est un Ekang.

3- Celui qui mène la plus grosse campagne dans les réseaux sociaux pour demander justice pour Martinez Zogo en exigeant la tête de Jean-Pierre Amougou Belinga s’appelle Rémy Ngono, c’est un Ekang.

4- Le ministre de la Justice du Cameroun, Garde des sceaux s’appelle Laurent Esso, c’est un Sawa.

5. Le secrétaire d'Etat à la défense (SED) qui détient Jean-Pierre Amougou Belinga en cellule depuis plus de deux semaines s’appelle Gallax Yves Landry Etoga, un Ekang.

6- Le commissaire du gouvernement qui va décider du sort de Jean-Pierre Amougou Belinga s’appelle Belinga Cerlin, un Ekang.

S’il vous plaît, expliquez-moi donc comment cette affaire est devenue que ce sont "les Bamilékés qui veulent la tête du milliardaire Ekang" », s’étonne-t-elle.

Mais aussi, Dr Tchatchouang écrit que « l’ironie du sort dans cette histoire c’est que le seul Bamiléké en la personne de Me Charles Tchoungang qui intervient dans ce dossier est celui-là même qui se bat pour sortir Jean-Pierre Amougou Belinga de prison ».

Averroès, voyez-vous : « L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation », écrit la Bamiléké.