• Le président de la République est affecté par le drame de Ekondo Titi
• Paul Biya envoie un message aux familles des personnes tuées ce 24 novembre
• La lutte contre les groupes armés séparatiste se poursuit
Paul Biya n’est pas resté indifférent à la souffrance des familles qui ont perdu leurs proches dans l’attaque des écoles du 24 novembre 2021 à Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Le président de la République à travers le ministre de la communication Emmanuel René Sadi, adresse ses condoléances à ceux-ci.
« Face à ce drame, le Chef de l’Etat, son excellence Paul Biya, par ma voix, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées, ainsi que la compassion émue du peuple camerounais tout entier. Par ailleurs, le Gouvernement tient à rassurer les populations, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre, pour traquer ces horribles criminels, où qu’ils soient, les appréhender et les contraindre à répondre de leurs forfaits devant la Justice », lit-on dans le communiqué du porte-parole du gouvernement qui dresse le bilan de l’attaque. En plus des cinq personnes tuées, le gouvernement précise que sept élèves sont blessés dont un grièvement.
Les autorités camerounaises prennent l’engagement devant le peuple d’œuvrer afin de mettre la main sur les auteurs de ces atrocités afin qu’ils répondent de leurs actes.
« Tout sera également entrepris, afin de créer les conditions nécessaires, pour que les personnes exposées à ces exactions, puissent à nouveau vaquer à leurs occupations, dans la paix et la sérénité », précise la note du gouvernement.
Tout comme le ministère de la défense, le porte-parole du gouvernement accuse les groupes armés séparatistes du NOSO d’être les responsables de ces attaques meurtrières.
« Cette bande armée, constituée d’une dizaine de personnes arborant des uniformes assimilables à ceux de nos Forces de Défense et de Sécurité, a surgi de la broussaille et, de manière froide et lâche, a ouvert le feu en direction des salles de classe dans lesquelles se trouvaient des élèves et leurs enseignants en plein cours ».