Jean-Pierre Amougou Belinga est mal barré. Les nouvelles non rassurantes s’enchaînent pour le célèbre propriétaire de la chaîne de télévision Vision 4. Il n’y a pas longtemps, le juge d’instruction l’a honteusement barré, le renvoyant de nouveau derrière les barreaux à la prison principale de Kondengui.
Alors que les espoirs de devenir un homme libre de ses mouvements s’étiolent rapidement pour le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga, il est au regret de constater amèrement qu’une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule. Comme le dit le vieux dicton.
Le zomloa des zomloa maudit certainement ces derniers mois où tout est en train de s’écrouler comme un château de carte. Rien ne va plus pour lui. On n’exagérerait pas si on avançait qu’il est passé d’homme influent à un citoyen lambda.
Sa propriété Télésud a été fermée. Dans ses autres entreprises, il est de plus en plus indispensables que des employés soient mis au chômage avant de pouvoir supporter les coûts et continuer de faire tourner le business. Ses femmes ne seraient plus finalement très disposées à l’attendre éternellement.
Sans oublier le fait aussi que le fisc lui joue des sales tours, ses soutiens semblent lui avoir tourné le dos, le monde entier le voit comme un criminel (dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo et dans d’autres crimes non encore révélés) dont l’avenir à long terme ne se trouve qu’en prison. C’est donc dire que les problèmes de Jean-Pierre Amougou Belinga sont nombreux.
Le journaliste Rémy Ngono ne dira pas le contraire, lui qui croit dur comme fer que c’est Jean-Pierre Amougou Belinga et le ministre de la Justice Laurent Esso qui ont fait mettre à mort l’animateur de radio susmentionné. Dans une autre intervention explicative sur les réseaux sociaux, il accuse Belinga et donne des détails de sa situation carcérale.
Ngono avance que « le zomloa Jean-Pierre Amougou Belinga lit l'heure et est inconsolable devant le juge du tribunal militaire ». « Lui au moins est en vie. Zogo est à la morgue depuis bientôt un an. Il devrait donc se plaindre le moins possible », répond un observateur.
Pour beaucoup, le patron de Bruno Bidjang mérite ce qui lui arrive « Il n’a pas encore pleuré, rira bien celui qui rira le dernier, justice pour Martinez Zogo au nom de l’éternel ». Jean-Pierre Amougou Belinga est accusé de complicité dans cette rocambolesque affaire de torture et de meurtre.