Invitée de l'émission "En promenade avec", créée par Creative Com, maison de production audiovisuelle basée à Yaoundé, Me Michèle Ndoki parle enfin de l'un des épisodes les plus douloureux de sa vie: sa blessure par balle et son mari qui l'a quittée.
Lorsque l'avocate et cadre du MRC avait reçu une balle suite aux revendications postélectorales en 2018, elle a vécu l'un des moments les plus sombres de sa vie. Entre les hôpitaux, la prison et son entrée en clandestinité, Michèle Ndoki a aussi perdu son mari.
Dans l'émission, Ndoki explique comment son engagement politique a causé le départ de son mari.
"Depuis quelques jours on s'est parlé. Mais je crois que cette histoire a sonné le tocsin de notre relation", confie t-elle au journaliste.
L'avocate a profité de l'émission pour demander pardon à son ex mari.
"Je suis vraiment désolé de ce qui t'est arrivé. Je me souviens t'avoir dit un jour que tu n'avais pas risqué quoi que ce soit et je crois que j'avais tord. Ce n'était pas juste. Je suis vraiment désolé de vous avoir entrainé là dedans", a déclaré Me Michèle Ndoki.
Me Michelle Ndoki est actuellement la vice-présidente du directoire des femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Cependant, rapporte Jeune Afrique récemment, grâce au secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), elle se rapproche de ce parti. La raison étant que comme certains cadres du parti politique de Maurice Kamto, elle n’a toujours pas digéré le fait que le MRC n’ait pas pris part aux élections municipales et législatives du 9 février dernier. Pourtant, elle était en lice dans sa ville natale: Douala.
"La vice-présidente du directoire des femmes du Mouvement pour la renaissance (MRC), l’avocate Michèle Ndoki, souhaitait briguer la députation dans sa ville natale de Douala, mais elle a dû renoncer à son ambition. Elle n’a pas encore démissionné, mais elle a pris ses distances avec ses amis politiques. Elle s’est même rapprochée du pouvoir par l’entremise du ministre du Travail, Grégoire Owona, qui est aussi le numéro deux du parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)", révèle le journal d’Ali Ben Bashir.