• Eto'o avait peur d'être appelé président en présence de Paul Biya
• Il a même interdit à Fally Ipupa de l'appeler président lors de la cérémonie d'ouverture de la CAN
• La vidéo des échanges entre Eto'o et Paul Biya a été publiée sur les réseaux sociaux
Une vidéo du président de la Fécafoot suppliant l'artiste Fally Ipupa de ne pas crier son nom lors du show d'ouverture de la CAN a fuité sur les réseaux sociaux.
Samuel Eto'o a peur de se faire appeler président en présence de Paul Biya. Dimanche 9 janvier dernier, il avait demandé à l'artiste congolais Fally Ipupa de ne même pas mentionner son nom sur scène, de peur de se créer des problèmes avec le chef de l'Etat Paul Biya.
Dans cette vidéo que la rédaction de CamerounWeb vous propose, l'artiste disait à son ami ex-footballeur, comment il allait crier son nom devant les spectateurs.
La réponse de Samuel Eto'o était catégorique.
"S'il te plait, ne me cherche pas des problèmes, il n'y a qu'un seul président(Biya)et il st là aujourd'hui", a-t-il déclaré.
Ce qu’il convient désormais de nommer l’affaire d’humiliation de Samuel Eto’o livre peu à peu ses révélations. Chaque jour, l’on a en effet une
idée sur ce qui s’est réellement passé. Et indéniablement, tout porte à croire que tout a été minutieusement réfléchi et concocté depuis le palais
d’Etoudi pour ne pas que Samuel Eto’o fasse ombrage au Président de la République Paul Biya. C’est ce que révèle aussi Jeune Afrique dans une récente
publication.
"Mais où était donc passé Samuel Eto’o le 9 janvier ? C’est la polémique qui entoure le lancement de la CAN. Récemment élu président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ex-footballeur n’a pas été vu sur les écrans de la télévision nationale, ni sur ceux du stade d’Olembe de Yaoundé lors de la cérémonie et du match d’ouverture qui a opposé le Cameroun au Burkina Faso. Pourtant, Eto’o était bel et bien présent à la tribune présidentielle, non loin de Paul et Chantal Biya, mais aussi d’Azali Assoumani, le président des Comores. Sauf que le triple ballon d’or africain est souvent descendu aux vestiaires pour soutenir les joueurs avant le match et lors de la pause. Les caméras de la CRTV, la télévision nationale, avaient-elles pour consigne de l’éviter ?", s’est demandé Jeune Afrique.