Partouzes entre profs et étudiantes à l'Issam : le directeur de l'institut d'Amougou Belinga avoue

L'Institut supérieur des sciences, arts et métiers (Issam) fondé par l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga à Yaoundé est au cœur d’un scandale inimaginable.

Un jeune qui se présente comme le président des étudiants de cette université privée dit avoir à sa disposition des images, sons, documents et vidéos qui prouvent que le directeur et les professeurs couchent avec les étudiantes, et ce depuis longtemps.

Le nommé Junior a ainsi proféré des menaces de publications de ces sextapes à l'Issam si on ne lui accorde pas ce qu’il veut. Face à cette polémique dérangeante pour l’image des accusés et de l’institut de Jean-Pierre Amougou Belinga, le directeur du fameux campus a pris la parole pour tout avouer.

Dans la mise au point faite à Yaoundé le 15 mai 2023, on peut lire tout ce qui suit : « Depuis le vendredi 12 mai 2023, un message signé par un certain Eteme Ateba Bonaventure Junior, circule à profusion dans les réseaux sociaux, portant des accusations graves et dénuées de tout fondement sur le fonctionnement de notre auguste institution.

Il convient de mentionner à l'attention de l'opinion nationale et internationale que l'auteur des écrits sus évoqués jusqu'à date ne s'est pas toujours acquitter de ses droits universitaires de cette année académique 2022-2023.

En plus, il est redevable de plus de 50% de la pension dc l'année académique 2021-2022 et ne s'est pas inscrit en ligne pour l'examen national du BTS session 2023.

Pendant la période d'inscription en ligne à l'examen national du BTS 2023, il a été pris en flagrant délit de vente des fiches d'inscription dérobées dans les services de l'institut provoquant la panique et la stupéfaction auprès des étudiants et leurs parents.

Compte tenu de ce qui précède, le directeur rassure l'opinion nationale et internationale que l'institution dont il a la charge n'est ni de près, ni de loin, de quelque manière que ce soit, associée aux allégations diffusées.

L'institution se réserve le droit de poursuites judiciaires contre l'intéressé et tient à rassurer que l'Issam poursuit ses activités académiques dans le calme, la paix et la sérénité qui ont toujours caractérisé notre prestigieux campus ». Voilà qui a le mérite d’être clair.