Pouvoir de Yaoundé : des officiers supérieurs bien formés se signalent

39 stagiaires ont finalement obtenu, vendredi dernier à l’Emia de Yaoundé, leur certificat, au cours d’une cérémonie présidée par le Général de brigade Melingui Nouma Donatien, inspecteur des forces à l’état-major des Armées, représentant le Général de corps d’armées chef d’état-major des armées.

Le diplôme d'état-major (DEM) de l'armée camerounaise a clôturé sa 30e session, le 19 décembre 2025, formant des officiers supérieurs dans des disciplines tactiques et stratégiques. L’événement a eu pour cadre l’amphithéâtre de l’École militaire interarmes (Emia) sous la présidence du Général de brigade Melingui Nouma Donatien, inspecteur des forces à l’état-major des armées, représentant le Général de corps d’armées chef d’état-major des armées.

Du 21 juillet au 19 décembre 2025 (22 semaines), le stage visait à développer les qualités d’un officier d’état-major pour approfondir la culture générale des officiers stagiaires, la formation des officiers à la manœuvre technique en environnement interarmes et interarmées, le perfectionnement des connaissances militaires générales, la sensibilisation à la typologie des conflits contemporains. Dans son discours, le Commandant de l’école d’état-major, le Colonel Samnick Hervé Bérenger, a salué l’engagement des stagiaires et la qualité de l’encadrement, rappelant le rôle stratégique du DEM dans la montée en compétence des cadres militaires.

Une quarantaine d’officiers stagiaires, issus de 10 pays (Cameroun, Gabon, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, RCA, Guinée Conakry, Mali, Niger et Tchad), ont pris part à cette prestigieuse formation qui témoigne du rayonnement régional de l’enseignement militaire camerounais. Les innovations de cette année portaient sur l’introduction à la cybersécurité, l’introduction au droit international des droits de l’homme (DIDH), l’accent sur la langue anglaise, la prise en compte des nouvelles menaces, et le renforcement des capacités de rédaction. Le Commandant Mougnol Jaques Leger de la République du Cameroun s’est hissé au sommet de la hampe avec une moyenne de 14,68/20.

Le taux de féminisation était de 4,76 %, tandis que l’ensemble des modules a eu un taux de 99,98%. Malgré les trois stagiaires recalés, il reste qu’une fois de plus, la formation au DEM s’affirme chaque jour comme un levier essentiel pour les Forces de défense camerounaises professionnelles, modernes et opérationnellement efficaces.