Présidentielle : Ferdinand Ngoh Ngoh reçoit une proposition qui peut satisfaire le peuple

Ngoh Signe De Respect Biya Les candidatures à l’élection présidentielle

Tue, 25 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

Le journaliste Bruno Bidjang, fidèle serviteur du prisonnier Jean-Pierre Amougou Belinga, a fait dernièrement un post sur les réseaux sociaux. Dans celui-ci, il écrit : « Quand les babouins et les singes ont appris que le fermier qui les chassait du champ de maïs était mort, ils ont célébré avec joie. Mais l'année suivante, il n'y avait plus de maïs. C'est là qu'ils ont réalisé douloureusement que le fermier qu'ils pensaient être leur ennemi était en fait le fermier qui les faisait grandir ».

« Les gens ne comprennent peut-être pas la valeur de vos actions aujourd'hui, mais ils reconnaîtront votre importance quand vous ne serez plus là. Paul Biya le choix de la raison », termine-t-il. Eh oui, l’homme de média surnommé Apikoro parlait bien du président de la République.

Sa compatriote La coach blonde a répondu, de la bergère au berger. « Bruno François Bidjang ! En voilà un jeune homme qui aime bien les allégories. Je comprends bien, mon petit frère Bruno. La prison est quelque chose qui laisse des traumatismes ». La suite du post de la bloggeuse est la suivante.

Platon a écrit : « On peut aisément pardonner à un enfant qui a peur de l’obscurité ; la vraie tragédie, c’est quand les hommes ont peur de la lumière ». Bruno, tu vois, cette photo où est placée Ameli Bengono… voilà la réalité. Voilà ce que le fermier a fait de la ferme. Peut-être est-ce pour l’engrais que Hysacam collecte cette saleté, pour fertiliser nos terres ?

En lisant ta petite histoire du fermier sauveur, tu veux nous montrer à quel point tu es plus clairvoyant que nous. Le choix de la raison, hein ? Léonard de Vinci disait : « C’est mal payer un maître que de rester éternellement son élève ».

Vous payez mal Paul Biya, ce "bon président" selon ta vision. Vous continuez à l’implorer, à vous reposer sur ses épaules. Vous voulez, comme le disait Engelbert Mveng, rester à jamais un peuple grand enfant, à qui l’on écrit un destin. À 92 ans, on ne peut plus diriger un pays : la raison faiblit.

Parfois, mon cher Bruno, il faut savoir dire au revoir aux gloires et aux vestiges immémoriaux. On ne peut s’accrocher à l’inertie, surtout pas quand le vent du changement souffle. Tous ces ministres qui font l’apologie du président ne sont que des vicieux hypocrites… ou des faibles.

Car je n’arrive pas à comprendre comment des jeunes ministres virils comme Ferdinand Ngoh Ngoh n’osent pas poser leur candidature, ni briguer un mandat présidentiel. Comment des ténors de la politique peuvent-ils se contenter de faire valoir ? Cette élection présidentielle aurait fait mouiller nos petites culottes si un seul ministre avait eu le courage de poser sa candidature, d’aller en face-à-face avec le MRC ou le PCRN.

L’époque du président Paul Biya est révolue. Comme tes vieux costumes dans lesquels tu te pavanes. Place à la Gen Z. Place à un monde qui nous ressemble. Je ne sais pas… tu es sûr que tu ne te drogues pas ? Et pour montrer toute ton hypocrisie notoire, tu soutiens Paul Biya, sans même recommander à tes abonnés d’aller s’inscrire sur les listes électorales. Pourtant, c’est cela, soutenir la voix de la raison. La fourberie vous fera la peau un jour.

Source: www.camerounweb.com
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