President Biya receives Buhari at Yaounde-Nsimalen Airport

L’avion du président nigérian Muhammadu Buhari vient de poser ses pneus sur le tarmac de l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, où l’attendait son homologue camerounais, Paul Biya, des ministres, des membres du corps diplomatique, des admirateurs et une partie des ressortissants nigérians vivant au Cameroun.

Il sonnait 11 :00 GMT lorsque l’avion qui transportait l’ex-général Buhari s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

Vêtu de sa traditionnelle tunique blanche, un turban violet à la tête et une paire de chaussures noire, le chef de l’Etat nigérian a reçu les honneurs militaires sous la bonne escorte de son homologue Paul Biya.

Accolades chaudes, poignées de main, hymnes nationaux du Nigeria et du Cameroun ont constitué, les temps forts de cet accueil combien grandiose, amical, fraternel et historique.

Malgré le cordon militaire et les forces de sécurité armées jusqu'aux ongles, Muhammadu Buhari n’a pas manqué d’échanger des plaisanteries avec les hauts dignitaires et certains membres de la communauté nigériane qui étaient à l'aéroport pour la circonstance.

Apres avoir bénéficié d’un bain de foule important à travers fanfares, chants, applaudissements et autres tintamarres, les deux chefs d'Etat ont quitté l'aéroport pour l'Hôtel Hilton où Muhammadu Buhari et son cortège y passeront les deux jours de la visite d’Etat.

Une rencontre tête à tête entre les deux chefs d’Etat est attendue au Palais de l'Unité à 12 h GMT. Une conférence de presse suivra pour expliquer aux journalistes le contenu des discussions.

En début de soirée, le Président Buhari sera à l'ambassade du Nigéria à Yaoundé pour une rencontre avec la communauté nigériane. Un diner d’Etat est prévu au Palais de l’Unité à 18h GMT.

Les deux chefs d’Etat seront en conférence de presse au Salon d’Honneur de l’aéroport avant le départ du Chef d’Etat Nigérian demain jeudi.

Il faut rappeler que le Nigeria et le Cameroun entretiennent des relations tendues du fait de différends frontaliers historiques. Cependant, la nécessaire coopération dans la lutte contre le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ex-Boko Haram) pourrait rapprocher ces deux pays qui ont des intérêts communs.