Qatar : furieux, les Lions ont voulu en découdre avec Ernest Obama

Après l’élimination du Cameroun au premier tour de la Coupe du monde Qatar 2022, place au bilan. Les Camerounais emportés par la victoire face Brésil (déjà qualifié et qui jouait avec une équipe B) commencent par se rendre compte que le Cameroun n’avait en réalité réalisé aucun exploit durant cette compétition. Il y a deux décennies, les Lions avaient déjà battu le Brésil. Le Cameroun a déjà joué les quarts de finale d’une Coupe du monde. Désormais les Camerounais se posent des questions sur les raisons de leur débâcle.

Après les deux matchs contre la Serbie et le Brésil, les supporters ont compris que les Lions pouvaient aller loin dans la compétition si le staff technique avait fait les bons choix dès le début. Des bandes sonores attribués au joueur de l’équipe nationale Faï révèlent la tension dans la tanière des Lions avant le match Cameroun-Serbie. La bande audio confirme le rôle trouble du porte-parole de Samuel Eto’o Ernest Obama qui aurait rapporté au président de la Fecafoot, les discussions entre Andre Onana et Rigobert Song. Les joueurs selon la source ont demandé au staff de virer Ernest Obama.

« Eto'o est arrivé aussitôt et Onana lui a répété ce qu'il avait dit à Song... Eto'o lui a parlé avec mépris engendrant ainsi une riposte du gardien qui lui a répondu que c'est pas parce qu'il est Eto'o que les gens ne peuvent plus dire ce qu'ils pensent [...] Il y'a eu des troubles, les joueurs fâchés ont demandé à Eto'o de renvoyer Obama au Cameroun. Il ne l'a plutôt fait le choix de demander à Onana de partir. Après le match Song a donné raison à Onana sur les suggestions faites lors de leur discussion », indique la source.

Rigobert Song dont certains analystes ne vendaient pas cher la peau, sort de la compétition plus fragilisé. Non seulement il a fini par suivre les conseils des millions de supporters camerounais devenus entraineurs le temps d’un match, ses déboires avec les joueurs est la preuve que ceux-ci n’ont pas de respect pour lui. Il ne pourrait en être autrement lorsque dans l’opinion publique nationale et internationale, il donne l’impression que son équipe est managée par le président de la Fédération camerounaise de football.