Révélations : Martinez Zogo avait donné les noms des deux personnes qui lui faisaient peur (vidéo)

L’affaire Martinez Zogo préoccupe toujours. L’enquête n’a toujours menée à rien et les criminels responsables de l’assassinat du journaliste sont toujours en liberté. Cela inquiète.

Depuis son enlèvement puis son assassinat, des histoires de toutes sortes font le tour des médias et des réseaux sociaux.

Mais, une chose est certaine, la manière dont le journaliste faisait son travail, il n’avait peur de rien, ni de personne. Il n’hésitait pas une seconde à dénoncer les personnes qui trempaient dans le mensonge et les affaires louches au Cameroun. Des personnes qui grossissaient illégalement leurs comptes en banque par exemple. Ses investigations et révélations autours de sa récente affaire de détournement de deniers publics en est une preuve.

Malgré tout ce qui se dit, il avait déclaré lui-même qu’il n’avait pas besoin de protection car il ne faisait que son travail.

C’est dans une interview passé inaperçue que Martinez Zogo a dit toutes les vérités. Ses propos visaient en particulier les personnes auxquelles il tenait tête. « Pour dire la vérité, on n’a pas besoin de protection », avait-il confié.

« Nous sommes dans une société où les choses vont dans tous les sens où les gens ne sont pas vrais, où les gens sont faux. Nous sommes dans une société où les gens ont été habitué aux mensonges(…) Dans une société comme la nôtre, pour faire semblant de la parfaire, il faut des hommes vrais qui disent la vérité courageusement, qui disent les choses telles qu’elles sont et qui ont le courage de dire la vérité aux gens en face. Ce n’est que de cette façon-là qu’on réussira à changer le comportement des autres, à revoir les mentalités de certains camerounais sinon on est perdus », a-t-il expliqué.

« C’est Dieu qui nous protège et Dieu a horreur du mensonge(…) Donc je n’ai peur de rien », avait-il dit tout haut sans savoir qu’un malheur l’attendait.

« Je n’ai peur que d’une personne, de Dieu et peut-être notre Dieu sur terre qui est le président de la république », avait-il ajouté.