Le candidat du MRC à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 précise qu’il a refusé d’aller défendre la modification de la loi fondamentale à la télévision.
L’interview de Maurice Kamto avec des journalistes d’Equinoxe télévision le 26 août 2017 a été l’occasion de raviver le souvenir de l’épopée de la modification de la constitution de 2008, laquelle visait à faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Maurice Kamto, devenu opposant et candidat à la prochaine élection présidentielle, étant ministre délégué à la justice, ses détracteurs ont aujourd’hui beau jeu de l’accuser d’avoir été de ceux qui avaient initié et soutenu cette opération très contestée à l’époque au Cameroun. « C’est plus que des conjectures. C’est un fantasme. Parce que tout le monde est parti de l’idée que juriste, publiciste, constitutionnaliste de surcroît, effectivement, la logique aurait voulu que l’on me consultât afin de mettre au point cet avant-projet de loi. Ne serait-ce que pour demander si cela était en conformité avec la constitution ou d’autres dispositions de la constitution. Puisque vous m’en donnez l’occasion, jamais au grand jamais je n’ai été de près ou de loin mêlé à l’élaboration de ce projet de loi. Encore moins aller le défendre à l’Assemblée nationale. C’est ridicule puisque ceux qui l’ont défendu sont connus. On parle au Cameroun comme si les archives n’existaient pas », s’est défendu le dernier invité de l’émission « La vérité en face ».
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Le porte-étendard du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a complété son propos en précisant qu’il n’a même pas voulu ensuite assurer la promotion du projet auprès du public. « J’ajoute que, ce que beaucoup de Camerounais ne savent pas, j’ai refusé d’aller défendre ce projet de loi sur les plateaux de télévision. Parce que déjà j’estimais que c’était un manque de respect pour un membre du gouvernement qui était spécialiste d’un secteur de ne l’avoir pas consulté et de vouloir qu’il aille le défendre sur les plateaux de télévision ».