Il est libre. Jean Claude Fouda Abega a été libéré le jeudi 16 février dernier. Jean Claude Fouda Abega, bras droit de Amougou Belinga et par ailleurs Directeur d'exploitation du groupe l'Anecdote est libre après environ une semaine d'arrestation. Ce proche collaborateur de Jean Pierre Amougou Belinga et plusieurs employés de Vision 4 avaient été arrêtés et conduits au SED il y a quelques jours. Jeune Afrique renseigne sur le contenu de son interrogatoire.
« Alors que les enquêteurs passent au crible l’ensemble des activités d’Amougou Belinga, le témoignage de Fouda Abega avait pour but, selon des sources proches du dossier, de donner des détails sur certains des marchés gagnés par ses différentes entreprises. Pour les avocats de l’homme d’affaires cependant, la garde à vue de Fouda Abega n’était ni plus ni moins qu’une détention abusive car « sans lien avec le meurtre de Zogo ». Saisi, le tribunal administratif leur a ainsi donné gain de cause et Jean-Claude Fouda Abega a été remis en liberté ce 16 février. Eux aussi placés en garde à vue et auditionnés, Stéphanie Boulemou, la directrice de Vision Finances, et trois autres employés des entreprises Belinga ont également été libérés », a révélé Jeune Afrique qui revient égalemet sur le cas de Melissa, considérée comme starlette des réseaux sociaux.
« Rares sont les proches du magnat à ne pas avoir eu à répondre aux questions du SED. Parmi les personnes « épargnées » jusque-là, deux épouses de Belinga : la magistrate Limunga Sarah Itambi et Melissa Amougou Belinga, starlette des réseaux sociaux camerounais. Cette dernière, habituellement très active, a d’ailleurs désactivé ses comptes en ligne, signe que les membres du clan ont choisi de faire profil bas.Melissa Amougou avait été brièvement retenue dans un véhicule de la gendarmerie, le 6 février, en compagnie de Leila Amougou, fille d’Amougou Belinga. Les gendarmes leur reprochaient d’avoir tenté d’empêcher une perquisition qui se déroulait au domicile du suspect dans le quartier de Mvan, en périphérie de Yaoundé. Mais ni l’une ni l’autre n’ont été formellement interrogées », précise Jeune Afrique.