Rebondissement dans l'affaire Martinez Zogo ; une nouvelle victime identifiée

L'affaire Martinez Zogo n'est pas encore close. Un nouveau rebondissement dans l'affaire. Cette fois-ci, une nouvelle victime s'annonce. Il s'agit de Jean Bruno Tagne. Il est donc la nouvelle victime de la mafia autour de l’affaire Martinez Zogo.

On rapporte selon plusieurs indiscrétions que « le seul crime de Jean Bruno Tagne dans l’affaire Martinez Zogo c’est d’avoir été journaliste. »

En effet, dans ce scandale politico-judiciaire, il enquête et révèle au public des éléments qui n’étaient pas connus et qui, selon plusieurs sources, dérangent.

« Ceux qui ne voulaient pas que ces éléments sortent veulent le réduire au silence », indique Boris Bertolt.

« Jean Bruno TAGNE est incontestablement l’un des meilleurs journalistes du Cameroun. Les faits parlent à sa place. Quelque soit le bord politique ou nos convictions. Les uns et les autres lui reconnaissent un certain talent », ajoute-t-il.

Ce qui est encore plus dramatique dans cette affaire c’est que les révélations de Jean Bruno Tagne sont déjà entre les mains des magistrats militaires. C’est à dire c’est un journaliste qui a eu accès à des documents exclusifs. Notamment les révélations du prêtre orthodoxe Ola Bébé qui sont authentiques. Et dans le dossier d’instruction », indique Bertolt qui ajoute d'ailleurs qu'on « ne peut rester silencieux sur cette stratégie de musèlement et de harcèlement des journalistes qui refusent de suivre comme des moutons une thèse.»

« Nous devons protéger la démocratie, les libertés et les droits de l’homme. Jean Bruno Tagne a toujours été de tous les combats pour la démocratie et les droits de l’homme au Cameroun. Il a toujours travaillé à donner de la visibilité à ceux qui se battent pour que les choses bougent. Quand on prétend se battre pour le changement, pour les libertés, les droits de l’homme et la démocratie, soutenir Jean Bruno Tagne est d’abord un devoir moral avant d’être politique. On ne gagne pas en politique quand on peut trahir ses convictions au gré des humeurs, émotions et pseudo - opportunités », a conclu le journaliste politologue.