Comme annoncé dans un précédent article, selon une information exclusive publiée par Shance Lion, Samuel Eto'o, confronté à un débat animé sur son maintien à la tête de la fédération et en vue d'une éventuelle élection ou révocation, prévoit effectivement de démissionner lors de l'Assemblée générale prévue pour demain.
Le point 18 de l'ordre du jour de cette session ordinaire de la FECAFOOT mentionne explicitement l'élection ou la révocation du président de la fédération, si nécessaire. Pour procéder à une nouvelle élection, il est impératif que le président actuel soit révoqué ou démissionnaire.
Mais d'aucuns vont plus loin et pensent que Samuel Eto'o serait sur le chemin du ministère des sports. Il avait lui même prédit cette situation le jour où il a eu une altercation avec l'ancien sélectionneur des Lions Indomptables Volker Finke.
« Quatre mois après son arrivée sur le banc de touche du Cameroun, Volker Finke fait la dure expérience de la personnalité difficile de son capitaine. Il veut régenter l’équipe et n’en fait qu’à sa tête. Denis Lavagne, ancien sélectionneur des Lions indomptables (Octobre 2011 – septembre 2012) ne disait-il pas de lui en octobre 2013 dans une interview accordée à L’Equipe, qu’il veut « être joueur, capitaine, entraîneur, président de la fédé, ministre… ? », indique Jean Bruno Tagne dans un livre.
Plus encore ses audiences répétées chez des personnes hauts placées du pays et de l'extérieur font penser que ce dernier prépare sa place dans l'ombre. En effet, Samuel Eto'o, le président de la Fédération camerounaise de football a été reçu en audience ce mercredi par le Président de la Guinée Bissau. D'ailleurs le but de cette rencontre n'a pas fuité.
La démission annoncée de Samuel Eto'o semble être motivée par des considérations politiques. Certains comparent cette décision aux motions de soutien émanant du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), le parti au pouvoir. Eto'o aurait déclaré : "Je réponds à l'appel du peuple". Cette déclaration suscite des interrogations quant aux motivations réelles de sa démission, laissant entendre qu'il bénéficie d'un soutien populaire massif.