Tout indique que l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, le propriétaire de Vision 4 va plonger à une allure folle. Le milliardaire a toutes les preuves contre lui dans cette affaire d’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Un autre homme de média camerounais, aujourd’hui en exil, suit de loin le déroulement de l’histoire qui implique le zomloa des zomloa.
Il y a plusieurs années, le journaliste avait pourtant voulu travailler à Vision 4 mais les recruteurs de l’époque ne l’avaient pas téléphoné après étude de son dossier. Il s’en réjoui aujourd’hui.
« Dieu merci, je n’avais pas été recruté à Vision 4. En 2011, après avoir terminé ma formation en journalisme à l’Institut Siantou Supérieur, j’ai postulé à un emploi dans pas mal d’organes de presse à Yaoundé parmi lesquels la chaîne de télévision Vision 4 qui venait à peine de lancer ses programmes.
Je me rappelle que celui à qui j’avais remis ma demande au siège de Vision 4 situé au quartier Nsam s’appelle Fouda Abega Jean Claude.
A son bureau, le monsieur m’avait promis d’étudier ma demande et de m’appeler. Cet appel n’aura jamais lieu.
Avec le recul, puis-je regretter de n’avoir jamais été recruté à Vision 4 ? Que non ! Bien au contraire, mon image serait souillée et ma réputation ternie par des scandales et autres crimes de toutes sortes.
J’aurais sans doute été appelé à effectuer des basses besognes pour Jean-Pierre Amougou Belinga que je serais en train de regretter aujourd’hui. Comme qui dirait, tout ce que Dieu fait est bon », reconnaît Michel Biem Tong qui vit maintenant loin du Cameroun.
Par rapport aux assassins de Martinez Zogo, il a déjà fait des sorties nombreuses sur les réseaux sociaux dont l’une est la suivante : « Arrestation de Jean-Pierre Amougou Belinga et Cie : Ferdinand Ngoh Ngoh déroule son plan de conquête du pouvoir.
Il est clair pour les observateurs avertis de la scène politique camerounaise que Ferdinand Ngoh Ngoh convoite le pouvoir suprême et pour cela, le tout puissant secrétaire général à la présidence a mis les gros moyens en jeu. L’affaire Martinez Zogo offre l’occasion à l’homme à la punk de contrôler :
1- les finances publiques (neutralisation de Louis-Paul Motaze, Sylvain Mvondo, Jean-Pierre Amougou Belinga).
2- les services secrets camerounais (arrestation du commissaire Léopold Maxime Eko Eko).
3- la sécurité rapprochée du président (publication des documents compromettants contre le général Ivo Desancio Yenwo, le directeur de la sécurité présidentielle afin que Biya s’en débarrasse).
Il est bon de se réjouir de l’arrestation de l’homme d’affaires parvenu, villageois et criminel Jean-Pierre Amougou Belinga et ses complices mais restons vigilants car derrière l’assassinat de Martinez Zogo se cache une bataille de clan ».