C’est un secret de Polichinelle. La majorité des acteurs inculpés dans le dossier de l’assassinat de Martinez Zogo sont en prison depuis plusieurs jours. Si Jean-Pierre Amougou Belinga et Eko Eko sont jetés à la prison de Kondengui, le lien d’incarcération des autres notamment des membres du Commando est resté secret. Mais de jour en jour, l’on en sait davantage.
En effet selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt, Le chef du commando dans l'assassinat de Martinez Zogo, Justin DANWE n'est pas emprisonné à Kondengui mais à la prison du tribunal militaire situé au sous-sol du ministère de la défense.
D’autres informations font état de ce que ce n'est non plus la prison du tribunal militaire car le tribunal militaire n'a pas de prison mais des cellules. Ils sont plutôt à la prison militaire. Cette source indique que c'est généalement où on enferme les militaires. Elle donne même en exemple le cas des assassins de Zelevet
« Si l’on s’en tient aux premiers éléments de l’enquête distillés par des fuites savamment orchestrées, le journaliste aurait été assassiné par des professionnels. C’est donc en toute conscience qu’ils ont décidé de torturer leur victime, de la mutiler, mais surtout de laisser sa dépouille en « libre accès ». Elle devait être découverte, le victime, identifiée. Comme si l’acte en lui-même, pour atroce qu’il soit, était incomplet aux yeux des commanditaires en l’absence de publicité. Comme si celle-ci, par l’effet de sidération qu’elle produirait sur les esprits, donnerait son plein sens à ce crime.D’une certaine façon, Martinez Zogo ne serait pas vraiment mort sans le spectacle macabre de son exécution. Les assassins du journaliste et, derrière eux, les donneurs d’ordre, avaient pour objectif de provoquer la terreur. Martinez Zogo a été victime d’un acte terroriste », décrivait Jeune Afrique.