Alors que le vin est tiré et que les suspects notamment le PDG du groupe l’Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga, le patron de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko, le Lieutenant-colonel Justin Danwé et tous les éléments de la DGRE impliqués de près ou de loin dans l'enlèvement, la torture et la mort de Martinez Zogo ont commencé par le boire, des réactions de mécontentement fusent de partout et même au sein du sytème judicaire camerounais.
Me Akim, un avocat camerounais estime qu'il doit en être autrement pour les prévenus et que le motif de "Complicité de torture par aide" est insuffisant voire inapproprié parce que justement il y a eu mort d'homme.
« L'assassinat c'est un meurtre avec préméditation. Un citizen a été assassiné , les suspects sont arrêtés, d'où sort l'inculpation de complicité de torture? C'est une manoeuvre du gang mafieux qui contrôle le pays. Mais évidemment une ènième honte pour le Cameroun. (...) Nos avocats vont demander la requalification des faits. Ils essaient de minimiser ce crime en parlant de torture dont la sanction maximale est la peine à vie , alors que l'assassinat sa peine maximale est la peine de mort . Nous nous battrons toutes de toutes nos forces et à les phases de la procédure pour que le bon droit soit dit. See next step » estime l'avocat.
Pour l'instant, le PDG du groupe l’Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga, le patron de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko, le Lieutenant-colonel Justin Danwé et tous les éléments de la DGRE impliqués de près ou de loin dans l'enlèvement, la torture et la mort de Martinez Zogo sont en détention provisoire pour une période de six mois renouvelable a-t-on appris.