Un demi-milliard envoyé à Calixthe Beyala dans l'affaire Zogo, des révélations curieuses éclatent

La romancière Calixthe Beyala est prise en porte-à-faux depuis un moment par des individus qui agissent bien tapis dans l’ombre. L’écrivaine les dénonce autant que faire se peut avec des déclarations faites sur les réseaux sociaux. Calixthe Beyala les connait visiblement. Mais la Camerounaise ne donne pas de noms, ce qui laisse un peu perplexe.

Les hostilités ont vraiment commencé avec l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Ce n’est pas un secret que Calixthe Beyala ne compte pas du tout arrêter de dénoncer les commanditaires et les exécutants de l’ordre macabre.

L’auteure l’a déjà dit à plusieurs reprises. Justice doit être faite pour son compatriote journaliste radio. Et donc les menaces de mort, les chantages pour publication des images à caractère sexuel et autres intimidations ne la font pas reculer.

Maintenant, c’est du blanchiment d’argent dont on accuse Calixthe Beyala qui réagit : « Le peuple camerounais a été si appauvri que certains en sont à penser qu'aucune action ne saurait être gratuite, comme réclamer ses droits, la justice la vérité. On a forcément été payé. Quelle tristesse ! », se désole-t-elle.

La citoyenne écrit qu’il « faut réellement avoir un trou à la place du cerveau pour penser que l'on puisse verser 500 millions à quelqu'un vivant en France. C'est absolument impossible. Ou que quelqu'un puisse avoir 17 milliards sur lui et même qu'il puisse avoir cela sur lui ».

Calixthe Beyala est choquée : « Voyez-vous le volume d'un seul petit million ? Imaginez cela 1 000 fois pour avoir un milliard. Où quelqu'un pourrait-il cacher autant de billets ? Nulle part. Peuple camerounais, devenons intelligents ensemble. Ces manipulations rendent bêtes ceux qui y croient ».

Dans un autre post portant sur le même sujet, Calixthe Beyala cite son compatriote : « Comme le dit si bien Rémy Ngono, s'il vous vient de calomnier les gens, soyez logiques au moins. Aucun virement ou presque ne passe d'un compte camerounais à un compte de la France ».

Autrement dit, « les rares sommes acceptées ne dépassent pas 1 500 euros. Donc, personne ne peut verser quoique ce soit à quelqu'un vivant en France, encore moins 500 millions. Le blanchiment d'argent se passe entre eux, dans des valises diplomatiques ou par des jets privés. Apprenez au moins à mentir (…). Peu à peu au Cameroun, les êtres incarnant de fausses valeurs s'effritent et disparaissent. Oui peu à peu. Les paroles de Dieu ne sont pas vaines ».