Le patron de la Délégation générale à la sureté nationale (DGSN) Martin Mbarga Nguélé vit des périodes troubles. Le patron de la police camerounaise est régulièrement évoqué, avec des liaisons scandaleuses faites avec plusieurs mafias.
Cette fois-ci, ce sont des policiers qui dénoncent : « Nous venons dénoncer le trafic de nos uniformes par les fonctionnaires de la confection et leurs patrons. Nous sommes officiers de police en service au Commandement central des groupements mobile d’intervention (CCGMI).
Cela fait déjà quatre (04) ans aujourd’hui que nous n’avons pas de dotation disant que les tenues sont insuffisantes mais pour vendre à d’autres unités du commissariat les tenues sortent de leurs cachettes.
Nous sommes une unité spécialisée en maintien de l’ordre, corps d’élite de la police, nous avons une tenue spéciale et dorsale unique à l’unité. Dans les rues on retrouve ces uniformes dans les unités comme la voie publique, les commissariats, pire chez les éléments de la communauté urbaine.
Dans les groupes WhatsApp ces tenues se vendent au prix de 50 000 francs. Voici le 20 mai passé nous sommes toujours en attente de la même chanson alors que nous portions aujourd’hui des tenues multicolores salles et débraillées conçues par des tailleurs avec nos frais donc le contrôle de service ne nous laisse pas.
Nous faisons des missions dans les zones du Noso tout le temps avec ces mêmes uniformes tous les jours. Nous prions le DGSN Martin Mbarga Nguélé de mettre l’œil sur cette situation. Nous n’avons rien comme avantages de service (prime) mais du moins donnez-nous nos tenues ».
La fréquence de ces dénonciations qui n’en finissent jamais autour du service de Martin Mbarga Nguélé et ses hommes peut intriguer, surtout qu’on annonce un grand ménage préélectoral qui aurait commencé avec l’interpellation du patron de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko, de Jean-Pierre Amougou Belinga le soutien de plusieurs ministres, etc.
L’hypothèse qu’on veuille écarter Martin Mbarga Nguélé avec ces accusations de toute sorte n’est pas à exclure. Mais alors, qui en voudrait au patron de la police ? Et pourquoi ? C’est là toute la question. La logique voudrait que ce soient les mêmes qui auraient fait plonger Léopold Maxime Eko Eko qui soient encore derrière le coup. Mais jusqu’ici, rien n’est prouvé.
Arnaque à grande échelle : il se fait passer pour Mme Mbarga Nguele et escroque des millions
L’histoire n’est pas un cas isolé. C’est pourquoi elle est devenue virale en quelques heures sur les médias et les réseaux sociaux. L’individu se faisait passer pour un procureur en activité auprès de la Cour suprême et répondant au pseudonyme de « Procureur Ze Sony ».
À l'aide de faux profils sur les plateformes Badoo et Whatsapp, il escroque d’innocentes personnes. Voulant attraper de gros gibiers, il l s'était fait passer pour l'épouse du Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), Mme Mbarga Nguélé.
Il affirmait donc bénéficier des avantages du DGSN. Le modus operandi de cet individu était simple : il promettait à sa victime un recrutement dans la police grâce à ses relations privilégiées avec le DGSN, et ce, moyennant finances.
Ainsi, la victime avait envoyé 3,5 millions de francs CFA sur son compte bancaire, après quoi elle avait été informée de l'échec de sa candidature.
Toutefois, le présumé escroc avait continué d'encourager sa victime à persévérer et à augmenter la mise en vue d'une prochaine tentative fructueuse. Cette dernière avait donc envoyé la somme supplémentaire de 16,5 millions de francs CFA dans le compte de l'arnaqueur en échange de la promesse d'une nomination immédiate à un poste de responsabilité dès sa sortie de l'école de police.
Face à l'échec répété de sa candidature, la victime avait décidé de se tourner vers la police, dénonçant ainsi la supercherie dont elle avait été victime. Les enquêtes ouvertes avaient alors permis d'interpeller le faux procureur qui a été présenté à la presse ce 8 mai à Yaoundé.