Vidéo du crime : des choses trouvées sur plusieurs ministres impliqués

Les prochaines heures dans l’affaire Martinez Zogo risquent d’être très chaudes. Et pour cause, du grand progrès a été fait par les enquêteurs de la police et de la gendarmerie, avec des preuves tangibles qui pourraient très rapidement faire plonger les personnes mises en garde : Jean-Pierre Amougou Belinga, Etoundi Nsoe, Bruno Bidjang, Justin Danwe, Léopold Maxime Eko Eko et d’autres agents de terrain de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).

Le journaliste en exil Rémy Ngono qui est très attentif à cette affaire depuis qu’elle a commencé, revient avec de nouvelles déclarations à développer dans les heures à venir.

« Alerte info : la boucle est bouclée, ils sont cuits », écrit-il avant de compléter que « la vidéo de l'assassinat de Martinez Zogo retrouvée dans le téléphone de Jean-Pierre Amougou Belinga. Plusieurs ministres impliqués ».

La dernière partie de cette phrase de Rémy Ngono signifie en réalité que les ministres seraient bien dans le coup comme on le craignait et que des éléments à charge auraient été trouvés dans les vidéos et enregistrements visionnés par les forces de l'ordre.

Jusqu'ici, les noms qui reviennent avec insistance sont Laurent Esso et Louis-Paul Motaze. Jusqu'à quel point ont-ils été impliqués, c'est ce qu'on découvrira très prochainement.

Un autre fait qu’évoque Rémy Ngono est que « le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra est trempé jusqu'au cou ».

Mais aussi, « un indic et lanceur d'alerte recruté par Jean-Pierre Amougou Belinga à Paris organise l'audition de Rémy Ngono au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) ».

Puis, « Melissa Amougou Belinga tombe dans les pommes », ce sont là quelques sujets phares que le consultant de RFI va exposer dans un direct explosif à ne pas manquer jeudi 23 février 2023 à 19 heures en France et au Cameroun, 18 heures en Afrique de l'Ouest, 13 heures à New York ».

« En tout cas, j’ai déjà apprêté mes popcorns et mon petit banc pour m’installer au premier rang afin de ne rien rater de ce film », écrit Dr Carole Yonzou Modestine Tchatchouang, membre de la diaspora camerounaise.

En effet, le direct de Rémy Ngono s’annonce très chaud, surtout qu’il est l’un des lanceurs d’alertes fiables depuis le début, suffisant pour le faire soupçonner par Boris Bertolt d’être d’une façon ou d’une autre impliqué dans l’affaire.

« Le journaliste Rémy Ngono a annoncé et décrit l’assassinat de Martinez Zogo près de deux semaines avant que celui-ci ne se produise. Selon lui, Martinez Zogo devait être le premier sur une liste de personnes à abattre par un prétendu commanditaire : Jean-Pierre Amougou Belinga qui est déjà aux arrêts », lance Boris.

Il ajoute que « par la suite, Rémy Ngono a affirmé connaître un indic dans l’entourage de Jean-Pierre Amougou Belinga qui le renseigne sur tous les actes du prétendu commanditaire des assassinats. Quelques heures seulement après la découverte du corps de Martinez Zogo, Rémy Ngono avait toute une version étonnamment bien détaillée de l’assassinat de Martinez Zogo alors que ni la police et la gendarmerie n’avaient encore auditionné personne et même le parquet n’avait même pas encore ouvert l’enquête ».

Pour Boris Bertolt, tout ceci est suspect et il va falloir auditionner Rémy Ngono pour voir s’il n’est pas impliqué. Ngono va sans doute lui répondre dans le direct. C’est maintenant du mano à mano.