Voici les questions posées à Bruno Bidjang au SED

Les suspects Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang ont été conduits dans la journée du mardi le 14 février 2023 au tribunal militaire de Yaoundé.

Ceux qui sont respectivement président directeur général de Vision 4 et directeur général du groupe L’Anecdote sont visiblement impliqués d’une manière ou d’une autre dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, kidnappé et tué.

Pour l’instant, aucune information définitive n’a été donnée par la justice mais Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang sont maintenant aux mains des enquêteurs depuis plus d’une semaine, ce qui est long.

Des aveux de Justin Danwe, chef des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) n’arrangeraient rien pour Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang, encore moins pour l’ancien commandant de la garde présidentielle Etoundi Nsoe Raymond.

Le fonctionnaire aurait avoué que c’est le ministre de la Justice Laurent Esso qui a donné l’ordre à Jean-Pierre Amougou Belinga de faire tuer Martinez Zogo.

Bruno Bidjang lui, est considéré comme un complice qui serait au courant du plan d’assassinat mais qui n’aurait rien dit pour l’éviter.

Dans une publication faite par le lanceur d’alerte Boris Bertolt intitulé « les coulisses de l’investigation sur les neuf (09) jours de Bruno Bidjang passés au SED », on a la confirmation que Bruno Bidjang alias Apikoro a bien été interrogé au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

L’homme en exil depuis des années maintenant informe que « Bruno Bidjang n’a fait face à aucune confrontation. Il n’a été à une confrontation ni devant Jean-Pierre Amougou Belinga et encore moins le lieutenant-colonel, Justin Danwe, chef du commando dans l’affaire Martinez Zogo ».

On lui a quand même demandé « où est-ce qu’il se trouvait le 10 janvier 2023 et le 17 janvier 2023 qui coïncide avec le jour de l’enlèvement de Martinez Zogo ».

Bruno Bidjang a également été interrogé sur les déplacements de Jean-Pierre Amougou Belinga.

Par ailleurs, les enquêteurs lui ont demandé de préciser la nature de ses menaces avec Paul Daisy Biya où il disait « les voilà qui nous attaquent et on ne dit rien. Quand on va réagir et riposter les gens vont encore crier sur nous ».