Voici pourquoi les USA veulent sanctionner le Cameroun à cause d'un seul homme du sérail

L'ambassadeur du Cameroun en France, Magnus Ekoumou et son épouse Claire Ekoumou ont fait injustement et arbitrairement emprisonné un homme du nom de Derogy Ndewa, un Camerounais naturalisé Américain à la prison de Kondengui à Yaoundé.

C'est la raison pour laquelle la commission des affaires étrangères du Sénat Américain a saisi le Ministre des relations extérieures du Cameroun (Minrex) pour le notifier que si Mr Derogy Ndewa n'est pas libéré dans les brefs délais, le Cameroun va subir des sanctions à cause de l'ambassadeur Magnus Ekoumou et sa femme.

Précisons que cette affaire est liée à une histoire de bail. En effet, Mr Derogy Ndewa et sa femme Americaine Dr Amber Murrey-Ndewa se sont faits abusés après avoir versé plusieurs mois de loyer pour intégrer la maison de l'ambassadeur située à Yaoundé. Malgré le paiement du montant demandé ce jeune n'a jamais intégré cette maison. Une fois qu'il a exprimé son ras-le-bol, Mr Derogy Ndewa s'est vu écrouer à la prison de Kondengui par Grand maître Magnus Ekoumou (l'homme qui transforme le sang en vin) qui a utilisé ses relations prétextant que le détenu l'a diffamé.

Voici la version française de cette correspondance

"Votre Excellence :

Je suis profondément préoccupé par le cas de deux citoyens américains au Cameroun :

Amber Murrey-Ndewa, boursière Fulbright, et son mari, Derogy Ndewa. J'ai suivi de près leur situation et je suis alarmée par des rapports crédibles indiquant que des actions légales politiquement motivées ont été entreprises contre eux concernant un conflit de logement impliquant l'ambassadeur André Magnus Ekoumou et son épouse, Claire Ekoumou.

Je suis particulièrement préoccupé par le maintien en détention provisoire de M. Ndewa depuis le 12 mars 2025, alors que les premières conclusions de l'enquête n'ont montré aucun fondement aux accusations de cyber-diffamation portées contre lui ou son épouse. Sa détention semble illégale et le Dr Murrey risque également d'être arrêté. Les circonstances suggèrent de graves violations de la loi camerounaise et un abus d'influence diplomatique de la part d'un haut fonctionnaire camerounais.

Le Dr Murrey, qui a des liens familiaux étroits avec l'Idaho, et M. Ndewa élèvent trois jeunes enfants avec eux au Cameroun. La sécurité et le bien-être de cette famille américaine sont primordiaux pour les États-Unis.

En conséquence, j'exhorte respectueusement le gouvernement du Cameroun à:

• Autoriser l'accès consulaire immédiat à M. Ndewa par l'ambassade américaine

• S'assurer que le Dr Murrey et M. Ndewa reçoivent un traitement juridique équitable en vertu de la loi camerounaise ; et

• Permettre à la famille de quitter le Cameroun en toute sécurité, sans entrave et immédiatement, une fois que cette affaire sera résolue.

Bien que je comprenne que des litiges juridiques et civils surviennent, le traitement de cette affaire soulève de sérieuses préoccupations quant au respect des procédures et à l'impartialité de la justice. Je demande instamment au gouvernement camerounais de répondre rapidement et complètement à ces préoccupations. Je sais également que l'ambassadeur Ekoumou aurait envoyé plusieurs émissaires au Dr Murrey et à M. Ndewa pour les encourager à faire des déclarations publiques. Cependant, leur équipe juridique n'a

jamais reçu d'offre et devrait passer par les voies juridiques normales du droit camerounais.

À ce stade, le couple n'a aucune garantie qu'une action quelconque aboutirait à la libération de M. Ndewa, à la résolution de l'affaire juridique ou à leur départ du Cameroun en toute sécurité. Le Dr Murrey et M. Ndewa sont très motivés pour résoudre ce problème, mais cela doit inclure des garanties fermes qu'il n'y aura pas d'autres poursuites et doit être négocié formellement par l'équipe juridique de chaque partie.

Les États-Unis apprécient leurs relations de longue date avec le Cameroun ; cependant, le maintien en détention de M. Ndewa et la menace d'une nouvelle action contre M. Murrey risquent de mettre à mal ces relations. J'espère une résolution rapide qui réaffirme notre respect mutuel pour l'État de droit et la coopération diplomatique.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées".