Ça va trop loin : le nouveau scandale de Marc Brys en conférence de presse

À chaque fois qu’on donne l’opportunité au coach belge en charge de l’équipe nationale du Cameroun de s’exprimer, il ne manque pas de démontrer sa témérité. Marc Brys est décidé à aller au bout du bout dans cette guéguerre qui a été lancée il y a plusieurs mois. Cela perdure depuis qu’il a signé son contrat pour diriger les Lions indomptables, à la suite de Rigobert Song Bahanag limogé et aujourd’hui installé du côté de la République centrafricaine.

Le sélectionneur Marc Brys et ses poulains n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul décevant lors de la cinquième journée contre Eswatini dans le groupe D. Les supporters attendaient une victoire. Le coach, lui, s’attendait à ce que son collaborateur direct Joachim Mununga soit sur le banc avec lui pour lui délivrer de bonnes stratégies en fonction du déroulement du match.

Mais les choses ne se sont pas passées comme cela. Mununga est resté dans les tribunes. Ce sont les hommes nommés par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui se sont installés sur le banc, ce qui a conduit Marc Brys à se désolidariser d’eux. On a pu voir comment il était distant vis-à-vis d’eux au moment de l’exécution de l’hymne national. Images très marquantes.

Samuel Eto’o a été interrogé dernièrement sur sa relation avec Marc Brys. Dans l’émission Droit dans les yeux sur Canal+ Sport, le patron de la fédération a fait savoir qu’il comprend Marc Brys : « Il y a un groupe qui l’amène, qui lui présente une situation (…) Mais comme j’ai eu l’occasion de le lui dire lors d’un entretien que nous avons eu à un moment donné, je serai le dernier à descendre de son bateau parce que la signature elle est mienne. J’espère qu’il avait compris le sens de cette phrase-là ».

Marc Brys, lui, ne fait rien pour apaiser les choses. Il y a quelques heures, il était en conférence de presse. Le responsable de la communication de la Fecafoot a expliqué aux journalistes ceci : « Je voudrais faire une ou deux précisions. Quand vous venez en conférence de presse, ici le patron, c’est moi, l’entraîneur et le joueur sont là pour répondre aux questions, Monsieur Diffo (un des journalistes présents, NDLR), vous avez la parole ».

Avant que l’homme de média ne s’exprime et ne pose sa question, Marc Brys a rétorqué : « Laisse-moi ajouter quelque chose, moi je suis le patron sur les bancs et il y a toujours des gens dont je ne veux pas sur les bancs ». Et à toute la salle d’applaudir comme pour valider sa sortie.

Des soutiens sont encore allé à Marc Brys après cet énième show devant la presse. Qu’on l’aime ou pas, « c’est un homme et c’est justement parce qu’il est un vrai homme qu’il force l’admiration. La Fecafoot a trouvé plus fort sur son chemin », écrit un activiste réputé sur la toile.

La même personne ajoute que la fédération voulait une marionnette comme Rigobert Song Bahanag, mais elle a en face un homme avec du tempérament. Vous pouvez voir la vidéo en cliquant sur le lien hypertexte.