Calixthe Beyala est connue de tous, surtout des camerounais
Calixthe Beyala est connue de tous, surtout des camerounais. La romancière s’en prend constamment au régime Biya sur les réseaux sociaux.
Dans ses écrits, elle a l’habitude de critiquer la gestion du pays et surtout la question sur la succession au Cameroun. « Le Cameroun n’est ni un Royaume, ni un champ de cacao d’une famille ! Il n’y aura aucune succession de père à fils ! », disait-elle.
Calixthe a publié plusieurs ouvrages et a reçu le grand prix du roman de l’Académie française pour les Honneurs perdus en 1996. Mais elle a aussi été accusée et condamné pour plagiat.
Dans Mongo Beti parle, un recueil de discussions et d’entretiens, le célèbre écrivain camerounais Mongo Beti a vidé son sac et a dit ce qu’il pensait de Calixthe Beyala. Selon lui, la romancière n’est rien d’autre qu’une opportuniste et une arriviste.
« De Calixthe Beyala, je dis c’est l’ami de Chirac. C’est l’amie de la droite. C’est la fille qui veut arriver. Elle est opportuniste et arriviste.
Quand un écrivain africain arrive en France et que son premier soin est de se faire des amis à droite pour se faire offrir un HLM à Paris, se faire des amis au RPR, se faire des amis dans l’entourage du maire, ça veut dire pour moi que c’est quelqu’un qui n’est pas sain, qui n’est pas un militant », observe l’écrivain.
« Ce que je mets en cause chez elle, c’est cet arrivisme qui fait qu’elle se met à faire du plagiat. Je n’ai pas lu ses romans mais il parait que c’est très anti-africain, qu’elle traite tous les hommes noirs de salauds(…) C’est son mode de défense à propos des plagiats qui m’a révulsé, parce qu’elle a dit quelque part que « tout le monde fait ça » disait-il.
