Etoudi: une femme pour remplacer Paul Biya

Biya Soutien Eto'o Etoudi Image illustrative

Sun, 9 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

Dans une déclaration fracassante lors de l'émission CANAL PRESSE diffusée sur Canal 2 International, le journaliste et analyste politique Souley Onohiolo a plaidé pour l'accession d'une femme à la magistrature suprême au Cameroun, s'appuyant sur ses observations du récent défilé de la Journée internationale des droits des femmes.

"Là [après le défilé] on voit comment les femmes sont épanouies. C'est comme pour dire que le moment est venu, que les femmes sont prêtes pour prendre le pouvoir," a affirmé Souley Onohiolo avec conviction. Cette déclaration intervient dans un contexte où le débat sur l'alternance politique s'intensifie au Cameroun.

Particulièrement impressionné par la participation des femmes originaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO), régions en proie à un conflit persistant, M. Onohiolo estime que "la solution de la guerre du NOSO peut être confiée aujourd'hui à la femme." Selon lui, "les femmes sont capables de régler les problèmes hors de tout ce qu'on voit comme agitation des hommes."

Cette position audacieuse suggère une approche alternative à la résolution du conflit qui secoue ces régions depuis plusieurs années, privilégiant la médiation féminine à l'approche traditionnellement masculine de gestion des crises.

"On peut envisager une femme présidente de la république. Suivez mon regard," a poursuivi le commentateur politique, faisant une allusion à peine voilée à une personnalité féminine de premier plan. "De bout en bout, on l'a vue dynamique, épanouie, capable de rallier et de rassembler toutes les femmes."

M. Onohiolo a même esquissé les contours d'une potentielle équipe de gouvernance féminine, citant nommément "Marie Thérèse Abena Ondoua" et "Madeleine Tchuenté", qu'il qualifie d'"amazone" et de "femme dynamique", comme conseillères potentielles pour "encadrer la première dame pour la transition."

Le journaliste justifie sa position par ce qu'il perçoit comme un échec de la gouvernance masculine : "Je me suis rendu compte que les hommes ne peuvent pas assurer le changement." Une déclaration forte qui reflète une certaine désillusion face aux dirigeants actuels.

Concluant son intervention avec un engagement personnel, Souley Onohiolo a déclaré : "Ce que j'ai vu au défilé me montre à suffisance que moi, Souley Onohiolo, je peux militer pour qu'une femme arrive à la magistrature suprême."

Cette prise de position intervient alors que le Cameroun célébrait la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, sous le thème "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme", un appel à renforcer la participation féminine dans tous les domaines, y compris politique.

Source: www.camerounweb.com
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