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« Qui gouverne, déclare le pape François, doit aimer son peuple, car un gouvernant qui n’aime pas, ne peut pas gouverner : au maximum il pourra discipliner, mettre un peu d’ordre, mais pas gouverner ». Mais le bon cat ...
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« Qui gouverne, déclare le pape François, doit aimer son peuple, car un gouvernant qui n’aime pas, ne peut pas gouverner : au maximum il pourra discipliner, mettre un peu d’ordre, mais pas gouverner ». Mais le bon catholique, lui « ne doit pas se désintéresser de la politique », il doit au contraire, « pour le bien de tous (…) faire son possible pour que le gouvernant gouverne bien, en participant de son mieux à la vie politique ».
Aux gouvernants, chefs d’Etat, et toute personne appelée à gouverner, il rappelle que l’amour et l’humilité sont les deux vertus cardinales de leur service : « On ne peut pas gouverner sans amour et sans humilité à l’égard du peuple ! Et chaque homme, chaque femme qui doit prendre possession d’un service à gouverner, doit se poser ces deux questions : « est-ce que j’aime mon peuple, pour mieux le servir ? Suis-je humble et suis-je à l’écoute d’opinions autres que les miennes, pour choisir le meilleur chemin ? ».
Le gouvernant qui ne se pose pas ces deux questions ne gouvernera pas bien, assure-t-il, tout comme le citoyen, appelé à ne pas à se « laver les mains » face à la politique, doit « de se sentir responsable de ce gouvernement » et faire de son mieux pour qu’il « gouverne correctement ».
« Personne ne peut dire : Moi je n’ai rien à voir là dedans, c’est eux qui gouvernent… », a dit le pape. « Non, non, je suis responsable de leur manière de gouverner, et je dois faire mon possible pour qu’ils gouvernent bien, je dois faire mon possible en participant de mon mieux à la politique ».
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