4 individus ont été interpellés par la gendarmerie nationale avec 100 kg de cannabis. Ils ont longtemps semé le chaos et la panique chez les parents des jeunes consommateurs. Un lanceur d’alerte retrace le déroulement des faits. Il ne manque pas aussi de dévoiler les tenants et les aboutissants dans sa sortie que voici.
Le cartel du cannabis de Banso s'effondre à Douala. Une femme parmi les quatre trafiquants de drogue. Douala était en feu cette semaine après l'arrestation par les forces de l'ordre d'un gang de quatre trafiquants de cannabis tout droit sorti de Banso, département de Bui, région du Nord-Ouest.
Qu'est-ce qui a bien pu faire jaser ? Ces individus ne transportaient pas seulement quelques feuilles : ils ont été pris en flagrant délit de possession de plus de 100 kg de cannabis, la plus importante saisie de 2025 à ce jour. Mais l'intrigue se corse… Parmi les membres du gang se trouvait une jeune femme de 20 ans qui, selon certaines sources, était leur « vendeuse » à la voix doucereuse. Incroyable !
Le groupe avait des tonnes de cash sur lui, de l'argent qu'ils auraient gagné en vendant leur stock illégal au nez et à la barbe de tous à Douala. Le gang a admis avoir fait le voyage depuis Banso pour vendre son produit dans la ville de Douala, traversant tous les postes de contrôle grâce à des billets de banque.
Il convient de rappeler que ce n'est pas la première fois que des hommes de Banso se font prendre avec une énorme quantité de cannabis. Banso semble être en train de devenir au Cameroun l'équivalent Sinaloa au Mexique.
En juillet 2024, une autre bande de la même région a été interpellée avec 62 sacs pleins de cannabis, pesant la somme choquante de 1 614 kg, en route pour Yaoundé. Avant même qu'ils aient pu terminer leur voyage, les autorités ont fait irruption et ont tout incendié à la décharge de Nsam, sous les yeux du ministre Paul Atanga Nji et d'autres hauts fonctionnaires.
Pendant ce temps, à Banso, les « mamans ourses » en ont assez. Lassées de voir leurs enfants sombrer dans la dépendance et la chasse à la drogue, elles ont déclaré la guerre aux dealers locaux, démolissant les fumoirs et exigeant même la peine de mort pour toute personne surprise à vendre de l'herbe. Des mères excédées et en mission.