Candidat à l’élection présidentielle
Pierre Kwemo est le Candidat de l'union des mouvements socialiste (Ums) à l'élection présidentielle d'octobre prochain. Il a été désigné par au cours des travaux du congrès extraordinaire de l'Ums ténu le samedi 31 mai dernier au palais des congrès de Yaoundé en présence de plusieurs leaders de partis politiques, les membres de la société civile, et les dignitaires religieux.
Pour ces primaires du parti le secrétariat chargé des élections à enregistrer une seule candidature notamment celle du président national l'honorable Pierre Kwemo, une candidature jugé recevable par la suite sera élu par acclamation par les congressistes. Au sortir de ces assises le candidat désigné rassure « nous ferons une bonne campagne, une campagne digne de ce nom ».
Ce congrès a réuni des centaines de militants venus des quatre coins du triangle national se recrutant de la base jusqu'au sommet. Absent des joutes électorales de 2011, 2018, le candidat de l'Ums pense avoir la maturité nécessaire pour conduire le destin du Cameroun vers de nouveaux horizons à travers son programme politique. Ceci étant l'Ums et son candidat reste ouvert au consensus, d'ailleurs le congrès a donné le droit au candidat d'entrer en conclave avec les autres candidats retenus par le conseil constitutionnel sous réserve d'avis considérable du bureau politique selon les statuts partis.
La désignation de Pierre Kwemo intervient alors que le président national de l’Union des Mouvements socialistes (UMS) avait évoqué il y a quelques jours la possibilité de porter la candidature de Maurice Kamto à l’élection présidentielle. De nombreux leaders politiques de l’opposition se sont donnés rendez-vous au palais des congrès de Yaoundé pour apporter leur soutien à Pierre Kwemo.
Parmi les nombreux représentants de partis politiques, il y avait Tomaïno Ndam Njoya, Pierre Flambeau Ngayap, Cyrille Sam Mbaka, Célestin Bedzigui, Aboubakar Ousmane Mey, Valère Bessala, Habiba Issa, Denis Émilien Atangana, Hilaire Nzipang. Tous appellent au changement à la tête de l’État après les quarantetrois de règne du régime du président Paul Biya, par la voix des urnes dans la paix et l’ordre républicain.