Le Cameroun, une nation prise en otage

Paul Biya Et Son Entourage Paul Biya président depuis 42 ans

Wed, 5 Nov 2025 Source: Mimi Mefo Info

L’emprise persistante du régime Biya sur le Cameroun est devenue plus qu’une tragédie politique. C’est aussi un effondrement moral, visible au grand jour.

Depuis des décennies, l’État survit non pas par la légitimité ou la vision, mais par la peur, la violence et la destruction systématique de toute responsabilité.

Les citoyens sont réduits au silence par la force, les voix dissidentes sont emprisonnées ou contraintes à l’exil, et les esprits les plus brillants du pays sont forcés de chercher refuge ailleurs.

Le Cameroun — un pays de plus de 30 millions d’habitants, doté d’intelligence, de créativité et de résilience — reste l’otage d’un petit cercle d’hommes s’accrochant désespérément au pouvoir, entretenus par la corruption et la complicité de ceux qui en tirent profit.

Comment peut-on justifier une allégeance à un tel système — un régime qui échange le progrès contre la répression, l’espoir contre la peur, et le mérite contre la médiocrité ?

Comment peut-on défendre un gouvernement qui traite ses citoyens comme des menaces plutôt que comme des partenaires, qui tue pour faire taire et gouverne pour survivre plutôt que pour servir ?

L’histoire ne retiendra pas seulement la cruauté de ce régime.

Elle retiendra aussi le silence de ceux qui savaient — et ont choisi de détourner le regard.

Le Cameroun mérite mieux que l’endurance : il mérite le renouveau. Et ce renouveau viendra — non pas de ceux qui gouvernent par la peur, mais de ceux qui refusent d’avoir peur.

Source: Mimi Mefo Info