C'est une situation qui fait déjà parler dans le pays, avec la situation sociopolitique pas très jouissive. Le Cameroun traverse une crise post-électorale qui pourrait s'envenimer (ou non) dans quelques heures avec la prestation de serment du président élu, Paul Biya, à plus de 53 % selon le Conseil constitutionnel.
Les va-et-vient sont difficiles sur l'étendue du territoire, depuis la proclamation des résultats donnant Paul Biya comme étant le gagnant. Des manifestations sont observées ici et là dans les grandes villes pour dénoncer le vol de l'élection par le régime en place.
Dans cette configuration, la moindre petite malchance suffit pour se faire prendre, enfermer, blesser ou même tuer.
Selon nos informations, des Camerounais ont été expulsés des États-Unis le 31 octobre. Ils sont arrivés dans la ville de Douala le 2 novembre.
Depuis lors, ils sont tenus prisonniers à la police judiciaire de Bonanjo où le chef exige à chacun d'entre eux un montant de 1 000 dollars (plus de 560 000 francs CFA) pour les laisser aller chez eux.