Un conseil gratuit au RDPC: une humiliation du siècle pour le parti de Paul Biya

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Tue, 23 Dec 2025 Source: www.camerounweb.com

Le MRC est un parti souverain. La réinstallation du Président Élu Maurice Kamto, via une convention extraordinaire (fût-elle par visioconférence pour parer aux interdictions administratives arbitraires), relève de la cuisine interne du parti. Vouloir y déceler un vice juridique est une ingérence qui trahit une peur bleue de l’échéance de 2026.



Droit de réponse

Entre fantasmes administratifs et fébrilité politique, Il est toujours fascinant d'observer avec quelle ardeur les communicateurs du RDPC s'improvisent exégètes des statuts du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Luther André Meka , dans une énième sortie aux accents de prophete de baal, agite le chiffon rouge de la « radiation » et du « contentieux ».

Voici quelques points de droit et de bon sens pour ramener le débat à la réalité :

1. La souveraineté de la Convention

Le MRC est un parti souverain. La réinstallation du Président Élu Maurice Kamto, via une convention extraordinaire (fût-elle par visioconférence pour parer aux interdictions administratives arbitraires), relève de la cuisine interne du parti. Vouloir y déceler un vice juridique est une ingérence qui trahit une peur bleue de l'échéance de 2026.

2. L'obsession de la "Radiation"

Parler de radiation pour un parti qui respecte les formes démocratiques est un aveu de faiblesse. On ne radie pas une idée, on ne radie pas l'espoir d'un peuple. Utiliser l'argument de la « stabilité sociale » est le refrain habituel de ceux qui confondent ordre public et maintien au pouvoir. Le MRC n'est pas une menace pour la cohésion sociale, il est le miroir des aspirations au changement.

Qui radie qui? Luther semble perdre le peu de lucidité qui d'ailleurs lui fait cruellement défaut

3. Un conseil gratuit au RDPC

Au lieu de se préoccuper de la validité des votes numériques du MRC, Monsieur Meka et ses camarades gagneraient à se pencher sur :

- Le calendrier électoral qui reste flou.

- L'inscription massive des citoyens sur les listes électorales.

- La gestion des crises qui secouent réellement le pays.

NB: Le droit administratif n'est pas une arme de répression politique, mais un cadre de régulation. Prétendre le contraire, c'est admettre que l'on souhaite transformer l'arène politique en un tribunal permanent.

Le MRC reste serein, debout et en marche. Les gesticulations médiatiques n'y changeront rien : le jeu politique se jouera dans les urnes, et non dans les officines de la menace.

Baba Bikkoy

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